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(Dossiers en rouge : Historique) Index 28. Origine des Aurores 28a. Plus et Moins 29. Orbites basses polaires 30. Orages Magnétiques 30.Une Aurore à Chicago 31. Météo de l'Espace 32. Magnétisme des Planètes 33. Rayons Cosmiques 34. Particules énergiques 35. Particules Solaires Rapides |
Dès 1942, les compteurs Geiger et autres détecteurs destinés à surveiller les rayons cosmiques avaient périodiquement observés des bouffées soudaines de l'intensité du rayonnement, en relation avec les éruptions du soleil, la plupart du temps avec des flares visibles. La normalisation de l'intensité des rayons cosmiques se fait en quelques heures ou minutes, ce qui signifie la fin de l'accélération des ions, ceux ci se dispersant dans le vaste espace interplanétaire. A l'échelle des rayonnements cosmiques, les ions d'origine solaire possedent des énergies assez basses, généralement sous le Gev (= 1 milliard d'électrons-volts ) et rarement au-dessus de 10 Gev. Et par conséquent ces phénomènes ne sont pas souvent détectés s'ils sont situés au voisinage de l'équateur, où les énergies les plus basses sont concurrencées par le champ magnétique de la terre. Les meilleurs détecteurs pour observer les particules solaires sont donc ceux qui sont sensibles aux plus basses énergies du rayonnement cosmique. Assez souvent, le soleil émet une énorme quantité d'ions de basse énergie, de moins de quelques dizaines de Mev (=millions d'électron- volts ). Le champ magnétique de la terre les détourne vers les pôles magnétiques, où ils peuvent temporairement envahir l'ionosphère et interférer dans les communications radio. Ces "pannes totales de calottes polaires " posaient problème aux installations radar militaires des USA qui balayaient la calotte polaire pour repérer des missiles ennemis.
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Les électrons sont également accélérés par les phénomènes solaires, mais avec des énergies encore plus basses. Les électrons étant beaucoup moins massifs que les ions positifs, ils sont plus étroitement liés aux lignes du champ magnétique solaire et sont aussi plus aptes à perdre leur énergie sous forme d'ondes radio, de rayons X et de rayons de gamma (comme les électrons magnétosphériques). Ainsi, souvent ne s'échappent-ils pas, mais leur présence est révélée par d'autres émissions, par exemple en rayons X lumineux vus par Yohkoh. Les phénomènes d'accélération solaire sont souvent accompagnés de bouffées de rayons X, atteignant parfois leur intensité maximale en quelques secondes et suggérant aussi de ce fait un processus d'accélération brutal. Les GOES satellites de surveillance nationale océanique des USA et le NOAA de l'administration atmosphérique, qui observent la météo à l'aide d'orbites synchrones, gardent également un œil sur l'activité du soleil au moyen de détecteurs sensibles aux rayon X. |
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Où et comment ?Au cours des années 50, la recherche du mécanisme de l'accélération des particules solaires, a conduit des chercheurs britanniques, en particulier Peter Sweet et James Dungey à l'idée d' une reconnexion magnétique, idée qui s'est ultérieurement appliquée à la magnétosphère terrestre et aux sous-orages. On pense aussi que cette reconnexion est la source d'énergie des flares et des CMEs, mais, elle semble se produire malheureusement dans la couronne inférieure, où les structures magnétiques sont invisibles (à quelques exceptions près -- voir l'image ci-dessous). La nature des sous-orages et des phénomènes d'accélération solaire est sans doute effectivement analogue, mais à une échelle tout à fait différente. Mais, puisqu'on peut envoyer des satellites vers les sous-orages et non sur le soleil, la recherche sur la magnétosphère peut permettre d'obtenir des indices sur certains problèmes de la physique solaire.
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Les théoriciens pensent que la reconnexion et l'accélération sur le soleil se produit a proximité du sommet des "arches magnétiques," les lignes de champ s'élevant des régions des taches solaires, comme celle décrite ci-dessus. En 1981 la "Solar Maximum Mission" pointa à la surface du soleil deux sources de rayons X, ponctuelles, brillantes, apparaissant comme le début d'un phénomène d'accélération, ce qui a largement fait supposer qu'elles représentaient l'impact des faisceaux d'électrons accélérés au dessus d'une "arche" et qu'ils était guidé par les lignes de champ vers le soleil. Un enregistreur japonais pour rayon X, à bord du satellite Yohkoh, a plus récemment observé une source lumineuse de rayon X au dessus d'une arche (image de droite); c'est un apport supplémentaire à la théorie.
| Flare vu en Rayon X par Yohkoh.
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Faut-il nous inquiéter ?
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Chronologie Chronologie Détaillée Glossaire Auteur et Responsable : Dr. David P. Stern Traduction Française : 12 Décembre 2006
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