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#34.     Les Particules de Hautes Energies


  (Dossiers en rouge : Historique)

           Index

28. Origine des Aurores

28a. Plus et Moins

29. Orbite Polaire Basse

30. Orages Magnétiques

30a.Une Aurore à Chicago

31. Météo de l'Espace

32. Magnétisme des Planètes

33. Rayons Cosmiques

34. Paricules à énergie

35. Particules rapides du soleil

    L'irruption (par exemple) de photons de rayon X de 50.000 ev depuis l'espace concerne évidemment des particules qui ont au moins cette grande énergie, souvent beaucoup plus, puisque chaque photon est issu d'une particule unique. Il n'y a pas de processus où, par exemple, dix électrons de 5000 ev chacun rassemblent leurs énergies pour créer un photon simple de 50.000 ev.

Les rayons cosmiques ne sont pas le seul signe des particules d'énergie élevée dans l'univers éloigné. Il faut compter en plus sur la lumière visible (comme la plupart des données astronomiques) et d'autres types d'ondes électromagnétiques, par exemple rayons X et ondes radio.

Such waves usually arise in one of two ways--by "photon processes" and by processes resembling the broadcasting of radio waves.

Photon Processes

    Photon processes are related to the quantum nature of light, discovered only in the 20th century, by which light or any other electromagnetic wave is only created or absorbed in definite "energy packets" called photons. The shorter the wavelength, the more energetic the photon--for instance, since blue light has a shorter wavelength than red light, its photons are more energetic. Certain black-and-white films can be safely handled in photographic darkrooms illuminated by deep red light, because the red photons do not carry enough energy to initiate the chemical changes that darken the film.

    Photons of visible light have about 2 electron volts (ev), while medical x-ray photons may have energies of 50,000 ev and those of gamma rays reach 1,000,000 ev and even more. The arrival of (say) 50,000 ev x-ray photons from space is evidence of particles with at least that much energy, often much more, since each photon comes from a single particle. No process exists by which, for instance, ten electrons with 5000 ev each combine their energy to create a single photon of 50,000 ev.

    Les rayons X célestes ne peuvent être observés depuis la terre, parce que l'atmosphère les absorbe rapidement . Ils peuvent cependant être détectés par les satellites observatoires orbitant au-dessus de l'atmosphère, et plusieurs d'entre eux ont cartographié le ciel des rayons X -- les petits et plus grands observatoires Uhuru et Einstein, tous les deux lancés par la NASA, et, plus récemment, l'Européen ROSAT, très réussi, dont le nom (Roentgen-satellite) honore le découvreur des rayons X. Quelques sources de rayon X semblent associées à des étoiles doubles spéciales et à des trous noirs, d'autres posent toujours question, mais toutes évoquent une source de particules de grande énergie.

    Les rayons X utilisés par les médecins pour détecter les fractures et les dents cariées sont utilisables parce qu'ilspénètrent la matière comme la lumière pénètre une vitre. Mais pour produire des images fines des rayons X des étoiles du ciel, il faut les focaliser. Cela semble impossible, mais on y arrive puisque si les rayons X heurtent une surface sous un angle presque plat ils sont réfléchis, comme la lumière avec un miroir. Ils ricochent comme une pierre plate lancée à la surface de l'eau, s'ils frappent l'obstacle sous un angle peu marqué, mais passent à travers lui si l'angle est trop aigu. C'était aussi le principe de conception du satellite Chandra (de Subramanian Chandrasekhar, astronome indien devenus l'un des leaders et l'un des professeurs hors pair de la communauté des astronomes américains).

    Le télescope orbital détecteur de rayon X "Chandra" a été lancé de la navette spatiale le 23 juillet 1999, et focalise les rayons X reçus par une série de miroirs de forme annulaire. Comme la bande de roulement d'un pneu découpé en forme d'anneau , incurvé en coupe. Le télescope "Chandra" focalise les surfaces métalliques placées à l'intérieur de cet anneau, et par des réflexions assez tangentielles amènent les rayons X au foyer.

Bouffées de Rayons Gamma

    De tous les photons de grande énergie rayonnés vers nous par l'univers les plus difficiles à comprendre sont ceux accompagnent les irruptions de rayon gamma. Dans les années 60 les USA ont lancé une série de vaisseaux spatiaux munis de détecteurs de rayons gamma très précis, pour surveiller les essais nucléaires dans l'espace puis pour en imposer l'interdiction internationale. L'idée était qu'avec plusieurs satellites bien séparés le chronométrage précis des temps d'arrivée des rayons (les rayons gamma voyagent à la vitesse de la lumière) permettrait de localiser exactement les sources de rayonnement.

    Le vaisseau spatial observait en effet de brefs éclats de rayons gamma, mais en provenance non pas de la terre mais de l'espace profond, comme la synchronisation l'a indiqué. Plus tard quelques précisions ont étés apportées et de puissants télescopes ont été pointés vers les régions indiquées, sans rien déceler de remarquable.

    Il n'y a aucune explication généralement admise pour ces bouffées de rayon gamma. Quelques théories n'ont pas tenu leurs promesses et ont été abandonnées après qu'en 1991 le satellite de la NASA Compton dévolu à l'observation des rayons gamma, (CGRO) a montré qu'elles pouvaient provenir de toutes les directions. Celles qui trouvent leurs origines dans notre propre galaxie se sont probablement condensées depuis la voie lactée, qui contient la majorité des étoiles de notre galaxie. (la galaxie est un disque aplati, et si nous la regardons nous en voyons le bord). De nouvelles observations suggèrent qu'elles pourraient venir de galaxies éloignées, et dans ce cas que leurs sources doivent être incroyablement puissantes. .

Localiser les sources de bouffées

    Le 2 mars 1997, le satellite Hollandais-Italien Beppo-SAX (de "Beppo", surnom du regretté physicien italien Ochialini ) enregistrât une bouffée de rayons gamma, et pointât son télescope à rayon X vers cette région. Ce dernier repéra une source continue de rayons X. Le télescope orbital Hubble de la NASA (et l'observatoire Keck sur la terre) observèrent une étoile visible à ce point, probablement une galaxie éloignée. Jusqu'ici il n'y a pas eu de conclusion nette (voir Nature, 17 April 1997, p. 650). Depuis lors, d'autres sources ont été observées, certaines par des amateurs.

(Mise à jour 11-24-04)     Cette énigme a amené les astronomes à concevoir et réaliser un observatoire spatial, destiné à observer la source de ces éclats en quelques secondes. Cet observatoire lancé par la NASA le 20 novembre 2004, sous le nom de SWIFT (rapide), abrite BAT, Burst Alert Telescope ,un détecteur de rayons gamma couvrant 1/6 du ciel et capable de calculer (en moins de 10-20 secondes) la position d'une explosion de rayons gamma, sous 1- 4 minutes d'arc. Il est satellisé à environ 600 kilomètres de la terre.

    Cette position sera transmise aux observatoires au sol qui selon leur météo et leur emplacement sur le globe pourront immédiatement s'orienter vers l'endroit indiqué. --. Pendant ce temps, SWIFT s'orientera de lui-même, à l'aide de volants d'inertie, de façon à observer aussi ce point à l'aide de ses deux télescopes -- un télescope pour rayon X (XRT) et un en lumière ultra-violette et visible (UVOT). Le détecteur de rayon X établira en environ 20 minutes un spectre ce qui plus tard permettra, de repérer les sources "dures" des rayons X (de grande énergie), avec une sensibilité 20 fois supérieures aux meilleures observations préalables. UVOT est muni d'un télescope de 30 centimètres de large et de détecteurs sensibles ; utilisant des filtres, et se déclenchera pour un cycle de deux heures après un événement. SWIFT peut être également télécommandé pour observer une explosion de rayons gamma repérée par un autre satellite dans une partie différente du ciel.

Magnetars et explosions         (complément du 4 mars 2005)

    En plus des explosions "ordinaires" de rayons gamma en provenance des galaxies éloignées, il existe de brefs éclats qui peuvent trouver leurs sources plus près de chez nous, dans notre propre galaxie. Un de ceux ci, étonnamment puissant, atteignit la terre le 27 Decembre 2004. Il fut assez intense pour saturer la plupart des détecteurs de "Swift," décrit ci-dessus, et s'il n'a duré qu'environ une demi seconde, son effet sur l'ionosphère au-dessus de l'océan pacifique a perturbé les communications pendant environ une heure. Une quinzaine de satellites en orbite autour de la terre l'ont détecté.

    La source de cet éclat était le pulsar SGR 1806-20, déjà sous surveillance en raison de son important champ magnétique. Les pulsars sont des vestiges de supernova, l'effondrement massif d'étoiles ayant épuisé la totalité de leur carburant nucléaire. Si cette étoile est assez massive (notre soleil n'en est apparemment pas là ) elle subit une réaction nucléaire rapide, qui la vide de presque toute son énergie gravitationnelle, une énorme quantité. Il en reste une "étoile à neutron" de quelques kilomètres de diamètre, un ensemble de neutrons tournant rapidement, avec la densité d'un noyau atomique et une masse de l'ordre de celle du soleil.

    Parallèlement à cette compression, tout champ magnétique préalable peut considérablement r s'amplifier. Comme expliqué ici, dans un plasma bon conducteur de l'électricité (c'est le cas de l'étoile en cours d'effondrement) les lignes de champ magnétique se comportent comme si elles étaient "gelées" dans le milieu qu'elles pénètrent. Si celui-ci est comprimé, les mêmes lignes occupent un espace plus petit avec une plus grande densité, donc le champ magnétique devient beaucoup plus intense. Par exemple, si les dimensions du champ sont 10.000 fois concentrée, la section d'un "tube" de lignes de champ magnétique est rétrécie 100 millions de fois, et le champ magnétique à l'intérieur de ce tube devient 100 millions de fois plus intense.

    L'étoile SGR 1806-20 avait apparemment un champ magnétique respectable quand elle a commencé à s'effondrer, et par conséquence par finir en étoile à neutron avec un champ magnétique excessivement intense, un "magnetar". Ces étoiles, dans notre galaxie, (on en connaît environ 10 ) émettent parfois des éclats de rayon gamma. Celle-ci avait précédemment émis de petites bouffées, et deux événements remarquables avaient été enregistrés en 1979 et 1998, mais les derniers les ont surpassés d'un facteur 100 environ.

    Comment naissent les rayons gamma ne peut qu'être pressenti, mais l'énergie magnétique doit y jouer un rôle -- et elle semble également être liée à l'accélération des particules sur le soleil, qui est probablement elle même essentielle à la production des rayons gamma. Certains pensent que les lignes de champ magnétique contraintes et, tordues par la rotation (qui est également énormément amplifiée quand une étoile s'effondre) sont forcées de soudainement "se détendre" dans une certaine limite, comme un ressort trop tendu se relâche. Cette étoile est à environ 50.000 années lumière de la terre, et les astrophysiciens commencent à se demander si la courte explosion de rayon gamma ne pourrait pas avoir la même signification que celles détectées depuis les galaxies lointaines.

    Notes supplémentaires: : Cet événement a été décrit dans le"New York Times du 2-20-2005 et à la page.1178 de l'édition de "Science" du 2-25-2005.
            Une présentation plus détaillée et plus technique se trouve dans l'article "Record Gamma-Ray Flare Is Attributed to a Hypermagnetized Neutron Star in Our Galaxy" par Bertram Schwartzschild à la page 19 de la parution de Mai 2005 de "Physics Today."
        Les scientifiques trouveront une information intéressante en 5 articles dans l'édition du 28 avril 2005 de "Nature, p. 1098-1114.
            Cet événement de décembre est également discuté ici.
    Pour une discussion préalable sur les magnetars dans notre galaxie, voyez ici, avec des références à un événement précédent, le 27 août 1998, commençant à une distance estimée de 20.000 années lumière.

Ondes radio

    L'autre mode est semblable à celui des émissions d'ondes radio par une antenne. Une antenne radio émet un courant alternatif rapide qui s'écoule d'arrière en avant par rapport à elle , et une particule énergique mobilisée d'arrière en avant (vu de côté) fait la même chose en se développant en spirales autour d'une ligne de champ magnétique. (les "lois des photons" s'appliquent ici aussi, mais parce que les photons sont très petits, l'"analogie avec l'antenne" peut être utilisée.)

    Les ondes radio en provenance de l'espace ont été accidentellement découvertes en 1932 par Karl Jansky, un radio-ingénieur des laboratoires Bell. Dès lors de nombreux radio-télescopes ont balayé les cieux et découvert des sources remarquables de radio et de micro-ondes. Elles semblent souvent indiquer des particules de grande énergie; par exemple, certaines sources liées aux galaxies éloignées suggèrent que des particules sont emprisonnées dans d'énormes structures magnétiques. Certains viennent du centre de notre propre galaxie, où des télescopes reliés par radio à des milliers de milles de là ont exactement indiqué une source extrêmement compacte, maintenant identifiée comme un gigantesque trou noir.

    Les pulsars sont sans doute les meilleures sources connues de cette classe, origine d'impulsions par radio dont la répétition est extrêmement réguliere. Ils semblent être des "étoiles à neutrons ", vestiges de l'effondrement d'une explosion de supernova, étoiles aussi massives que le soleil mais aussi dense qu'un noyau atomique, ne mesurant pas plus que 8-10 milles de diamètre. L'effondrement amplifie aussi considérablement le champ magnétique existant et accélère énormément la rotation des étoiles, créant des étoiles qui tournent environ une fois par seconde, parfois plus rapidement, avec des champs magnétiques tout à fait extraordinaires.

    On pense que les impulsions - radio viennent des particules se déroulant en spirales dans ces champs et qu'elles rayonnent dans les directions dictées par les lignes de champ magnétique. Ainsi le radio-faisceau d'un pulsar en rotation peut balayer la terre, comme le faisceau lumineux d'un phare. On a observé que la fréquence de rotation diminue très lentement, suggérant un ralentissement progressif du processus.

  La Nébuleuse du Crabe

    En Chine, en 1054, a été observée la supernova la plus récente de notre partie de la galaxie . Elle a laissé elle un nuage particulièrement rougeâtre, la Nébuleuse du crabe, dont l'étoile centrale s'est récemment révélée être un pulsar très rapide, avec un signal - radio d'environ 30 fois par seconde ; elle émet également en lumière visible et en rayons X. La lumière de la nébuleuse elle-même est polarisée (vibrant d'une manière programmée), ce qui suggère encore que des électrons d'énergie très élevée circulent en spirales dans un champ magnétique. La nébuleuse présente également de nombreux filaments lumineux (image), qui pourraient bien être d'origine magnétique.

    Les théoriciens ont avancé que les particules ne pouvaient s'échapper du puissant piège magnétique -- et émettre des signaux comme ils le font - qu'en passant le long de l'axe de rotation, qui est nécessairement en même temps l'axe magnétique . L'image de la nébuleuse de crabe, à droite, prise par le télescope orbital "Chandra" (voir ci-dessus) semble entièrement confirmer cette vue.

Plus près chez nous

    Les électrons de haute énergie de la magnétosphère émettent également des rayons X et des ondes radio, dans leur style propre. Les ions positifs, plus lourds, tendent à se déplacer plus lentement et à rayonner moins efficacement.

    Pour produire des rayons X ou des rayons gamma, les électrons doivent se heurter à une cible plus massive. Dans un appareil de radiographie médical, à rayon X, ils sont projetés sur un gros morceau de métal, à l'intérieur d'un tube à vide (les électrons frappant l'écran d'un téléviseur produisent également des rayons X, mais ceux-ci sont absorbés par le verre). Il y a très peu de collisions dans l'espace mais des rayons X sont produits quand les faisceaux des électrons des aurores frappent l'atmosphère.

    En 1957 des instruments de l'université du Minnesota, portés par un ballon jusqu'aux limites supérieures de l'atmosphère, ont détecté des rayons X émis par les électrons des aurores plusieurs dizaines de milles au-dessus d'eux. Le récent satellite "Polar" porte un enregistreur d'images en rayons X, soulignant les régions où les électrons des aurores sont particulièrement énergiques. Les images obtenues sont beaucoup moins détaillées qu'avec les autres enregistreurs d'aurores de Polar, en lumière visible ou en UV." Ces dernières sont particulièrement intéressantes quand le satellite est au plus loin de la terre, parce qu'elles couvrent alors la calotte polaire entière ; mais des images aux rayons X assez détaillées ont été obtenues lorsque l'orbite est au plus prés de la terre, quand "polar" balaye de près la région aurorale.

    Les ions et les électrons emprisonnés dans la magnétosphère produisent de nombreuses variétés de radio émissions mais peu sont détectables depuis la surface de la terre, parce que l'ionosphère, à 100-300 kilomètres au-dessus de nos têtes, les renvoie habituellement dans l'espace, tout à fait comme pour les émissions terrestres des stations radio à ondes courtes. Cependant, en juillet 1962 un essai nucléaire en haute altitude par les USA a créé une ceinture de rayonnement à électrons rapides, temporaire, dense, et le bruit- radio de la nouvelle ceinture a été alors détecté sur la terre.

    Préalablement, en 1955, on a décelé des étranges radio signaux en provenance de la planète Jupiter, embarrassant considérablement les radio-astronomes. La source s'est avérée être l'immense ceinture de rayonnement de la planète. Quelques émissions se sont avérées dépendantes de la position du satellite Io, ce qui est probablement lié aux courants électriques liant Io à Jupiter. Les sondes spatiale qui ont visité Jupiter -- Pionniers 10 et 11, Voyagers 1 et 2, Ulysse et plus récemment Galileo -- ont observé de près beaucoup de variétés d'ondes radio, transmises selon des modes intéressants mais non expliqués. Les quatre premières ont continué vers Saturne, et Voyager 2 a continué vers Uranus et Neptune, qui se sont tous avérés être magnétisés, ont des ceintures de rayonnement et émettent des ondes radio. Le système solaire présente ainsi des magnétosphères au delà de la terre, qui attendent d'être explorées et sont différentes de la nôtre par la présence de lunes, d'anneaux et d'autres dispositifs.

    Les satellites orbitant en dehors de l'ionosphère de la terre enregistrent un véritable "zoo" de radio-émissions, pas tous comprises. La plus intense est "la radiation kilométrique aurorale" commençant au-dessus de l'aurore ("kilométrique" est l'ordre de grandeur de sa longueur d'onde, au-dessous de la bande radio AM). Le "mécanisme d'antenne" à l'origine de ces ondes est en rapport avec le plasma environnant et l'interaction avec le champ magnétique... Ces ondes fournissent donc des informations valables sur les plasmas magnétosphériques.


Questions des Lecteurs (anglaise):
            ***    
Déclenchement humaine des émissions radio
Etape suivante:     #35.   Les Particules Énergiques Solaires

Mise à jour : 25 Novembre 2001
Re-formaté 3-13-2006       Traduction Française 12 Décembre 2006