|
(Dossiers en rouge : Historique) Index 25. Courants Auroraux 25H. Courants de Birkeland 25a. Triad 25b. Io, la Dynamo 25c. La Loge Spatiale 26. Calottes Polaires 26H. Birkeland, 1895 27. Aurores vues de l'Espace 28. Origine des Aurores 28a. Plus et Moins 29. Orbites Polaires Bassest 30. Orages Magnétiques 30a. Aurore à Chicago |
Avec un dipôle, et pour la magnétosphère réelle, les lignes de champ les plus étendues commencent ou se terminent près des pôles magnétiques. Il s'en suit que les endroits les plus sensibles aux effets magnétiques lointains sont sur terre "les calottes polaires", les régions situées autour des pôles magnétiques. Un bon exemple en est l'l'aurore polaire. En essayant de retracer les lignes de champ sur lesquelles se situent les aurores (particulièrement dans les sus orages), on arriverait probablement à l'épais feuillet de plasma (3 lignes rouges extérieures du côté droit du schéma) qui se prolonge vers l'extrémité de la queue de la magnétosphère. C'est bien là que le processus commence mais l'excitation finale des électrons auroraux (comme il sera expliqué ailleurs) se produit souvent assez près de la terre. |
L'Ovale AuroralLes caméras des satellites peuvent observer de l'aurore d'en haut et en donner à tout moment une image instantanée. Eles mettent en évidence une bande grossièrement circulaire, connue sous le nom ovale auroral. un peu centrée du côté nuit du pôle magnétique. Pendant les grands orages magnétiques, la taille de l'ovale augmente et peut même atteindre les zones habitées de l'Europe et de l'Amérique, donnant aux populations une rare occasion d'observer des aurores de chez eux.L'ovale auroral, étroit, correspond à la forme instantanée de l'aurore. Mais "la zone aurorale" celle qui a été cartographiée par Loomis et par Fritz est beaucoup plus diffuse, parce que elle est une moyenne statistique à long terme portant sur de nombreuses observations d'aurore. Pour quelques unes, l'ovale est étendu, pour d'autres il est restreint, et peut également se déplacer vers minuit ou 'autres, phénomènes qui s'additionnent pour aboutir à une large bande.
Pourtant il y a un écoulement en direction de la terre le long de ces lignes de champ, une fine "pluie polaire" d'électrons rapides, dont les énergies valent environ 500 électron- volts (ev). Les protons du vent solaire valent environ 1000 chacun, mais les électrons qui les accompagnent ont une énergie moyenne beaucoup plus petite, étant environ 2000 fois plus légers. Les électrons de 500 ev sont donc une population complètement différente, capable de facilement quitter le vent solaire et de suivre les lignes de champ de n'importe quelle direction. Ils sont en trop petit nombre pour produire une aurore visible, mais les instruments des satellites les observent aisément. Ils fournissent la meilleure preuve que les lobes de queue sont effectivement reliés au vent solaire.
Quand elles s'éloignent, elles ne peuvent seulement qu'atteindre la calotte polaire nord (dessin), alors que le paquet de lignes sortant de la calotte sud se dirige nécessairement vers le système solaire externe. Quand le champ interplanétaire se dirige vers le soleil, c'est le contraire et c'est exclusivement la calotte polaire sud qui est reliée au soleil. En 1976 on a découvert que lorsque les lignes interplanétaires de champ s'éloignent du soleil, la pluie polaire est beaucoup plus intense dans la calotte nord que dans la calotte méridionale, alors que quand elles sont dirigées vers le soleil, la calotte méridionale en reçoit la plus grande partie. Clairement, ces électrons doivent venir du soleil, et avoir favorisé le pôle directement raccordé au soleil. Il était également évident que les lignes de champ interplanétaires sont liées d'une façon ou d'une autre par les lobes de queue aux calottes polaires appropriés, bien qu'il ne soit pas toujours pas certainement connu comment et où cette liaison se fait.
Questions des Lecteurs (anglaise): Connections magnetiques entre planètes et Soleil |
Etape suivante: #26H. Calottes Polaires : Historique
Auteur er Responsable : Dr. David P. Stern
Mail au Dr.Stern: education("at" symbol)phy6.org
Co-auteur : Dr. Mauricio Peredo
Traduction Espagnole J. Méndez
Traduction Française Guy Batteur