Aberration--Décalage par rapport à la direction (ou la localisation) prévue par un simple calcul. Aberration de la lumière des étoiles : petit décalage dans les positions successivement observées des étoiles, en raison de la vitesse de la terre sur son orbite
Accéleration
-- Rapidité de la variation d'une vitesse (le ralentissement est une
accélération négative, également appelée décélération). L'accélération
est une quantité vectorielle.
Accélération centripète -- Accélération associée au mouvement circulaire, dirigée vers le centre du cercle.
Activité solaire -- Terme général désignant les processus et
les changements du soleil, commençant et se terminant avec le cycle des
taches solaire, par exemple les éruptions.
Algèbre - Branche des mathématiques.
A l'origine (et dans un contexte scolaire), c'est l'art du calcul à
l'aide de quantités inconnues, représentées par des lettres. L'algèbre
moderne s'est élargi aux symboles représentés par des lettres, selon
certaines règles éventuellement différentes de celles qui s'appliquent
aux nombres, par exemple l'algèbre vectoriel, l'algèbre matriciel, etc
Angle d'attaque --Dans
l' étude des ailes d'avions, c'est l'angle que fait leur profil
(généralement évalué à partir de leur implantation de dessous ) et la
direction de leur déplacement par rapport à l'air environnant.
Angle droit -- Angle formé par deux droites qui se croisent lorsque qu'il en résulte 4 angles égaux. Il vaut 90 degrés.
Anomalie excentrique -- voir anomalie.
Anomalie moyenne
-- Angle utilisé dans le calcul selon les lois de Kepler d'un mouvement
orbital, augmentant de 360 degrés à chaque orbite. En coordonnées
polaires l'angle d'un objet en orbite autour du foyer, l"anomalie vraie"--augmente
également de 360 degrés à chaque tour. Mais cette anomalie vraie varie
discontinuement -- elle est plus rapide au plus près du foyer - alors
que l'accroissement de l'anomalie moyenne reste proportionnelle au
temps écoulé. L'anomalie moyenne est l'un des 6 éléments orbitaux définissant le mouvement Keplerien.
Anomalie vraie --Angle en coordonnées
polaires d'un objet en orbite de Kepler, mesuré dans le plan de cette
orbite et à partir de la position la plus rapprochée du foyer. Voir anomalie moyenne et éléments orbitaux.
Anomalies -- Angles déterminant le mouvement d'une planète ou d'un satellite au cours de leur mouvement orbital.. Ils augmentent de 360° à chaque révolution. L'anomalie vraie f correspond à l'angle polaire φ en coordonnées polaires dont l'origine est au centre du mouvement (par exemple le soleil ou la terre). L' anomalie moyenne
est l'angle directement proportionnel au temps écoulé (contrairement à
l'anomalie vraie , dont le mouvement est plus rapide près du foyer).L' anomalie excentrique est un angle auxiliaire utilisé pour relier l'anomalie vraie (observée) et l'anomalie moyenne (calculée).
Apesanteur -- (ou "g zéro") Condition où on ne ressent
aucune force (telle que le poids). Elle se produit en orbite ou en
chute libre, puisque la pesanteur entraîne déjà une pleine accélération
et qu'aucun autre effet ne peut en résulter.
Aphélie -- -- Point de l'orbite d'une planète le plus éloigné du soleil, (du grec Hélios : le soleil). Voir perihélie , apogée.
Apogée -- -- Point de l'orbite d'un satellite le plus éloigné de la terre, (voir perigée, aphélion).
Apollo (projet) -- Mission des USA destinée à débarquer des humains sur la lune et les récupérer sans risque.
Ascension droite (RA) et Déclinaison -- Deux angles destinés au repèrage d'une étoile sur la sphère céleste. La déclinaison δ
est l'angle entre la ligne imaginaire menée de l'observateur à
l'étoile, et sa projection (comme une ombre) sur l'équateur céleste. δ= 90° – θ, avec
θ angle par rapport à la direction du pôle céleste). Elle est négative au
sud de l'équateur. L'ascension droite correspond à l'angle entre cette
projection sur l'équateur et la direction de l'équinoxe vernal ou premier point du Bélier.
°
Atlas --
Première fusée à combustible liquide utilisée par les astronautes US,
toujours en service pour des vols non-pilotés. Très légère, elle ne
nécessite pas d'étage, mais seulement l'abandon de deux de ses moteurs
Axe de rotation de la terre -- Ligne imaginaire autour de laquelle la terre tourne. Son inclinaison, d'environ 23.5°par rapport à l'écliptique, est responsable des différentes saisons au cours de l'année.
Axe équatorial
-- Celui des deux axes perpendiculaires d'un télescope qui pointe vers
le pôle céleste. Pour assurer le bon suivi d'une étoile, le télescope
doit tourner autour de cet axe en synchronisation avec la rotation de
la terre.
Azimut et hauteur
-- - Deux angles nécessaires à l'orientation d'un télescope d'arpenteur
(théodolite). Azimut : angle de rotation du télescope autour d'un axe
vertical, mesuré directement (dans le sens des aiguilles
d'une montre vues du dessus, à partir du nord, dont l'azimut est par
définition zéro degrés. Hauteur : l'angle du télescope par rapport au
plan horizontal.
[ En coordonnées polaires à trois dimensions centrées sur l'instrument, l'azimut est φ. l' altitude est 90° –θ ; par rapport au zénith mais dans le cas d'une hauteur à 90°, θ = 0].
Balance inertielle -- Instrument servant
à comparer des masses uniquement par leurs inerties, sans prendre en
compte la pesanteur. Par exemple l'instrument utilisé à surveiller la masse d'un astronaute à bord de la station spatiale "Skylab" et le dispositif à lame de scie décrit dans "Stargazers."
Bâton en Croix ( Bâton de Jacob )
-- Dispositif cruciforme utilisé pour la mesure de la hauteur du soleil
ou d'une étoile au-dessus de l'horizon, ou de l'angle entre les
directions de deux astres. Le bâton est orienté à mi-chemin entre les
objets, puis on glisse sa partie transversale jusqu'à ce qu'elle
recouvre les deux objets par ses extrémités. Très utilisé en navigation
hauturière au 15-17ème siècle, mais plus tard remplacé par le sextant,
plus commode.
Cadran solaire -- Dispositif indiquant l'heure grâce à l'ombre créée par les rayons solaires sur l'instrument. Voir gnomon.
Cadre de référence
-- Système des coordonnées (et des objets qui s'y rapportent)
applicable au calcul et à la mesure du mouvement et de ses effets
physiques. Le principe de la relativité d'Einstein implique que les
lois de la physique restent exactement les mêmes si deux cadres de
référence se déplacent à vitesse constante en ligne droite. Mais si
l'un des cadres est accéléré, ils ne sont plus équivalents : La terre
en rotation autour de son axe suit la mécanique newtonienne ce qui ne
serait pas le cas si le soleil orbitait autour d'une terre immobile.
Calendrier
-- Sert à repérer les jours de l'année et est habituellement conçu pour
conserver aux dates leur place par rapport au cycle des saisons.
Calendrier de Meton
-- Du nom de l'astronome athénien Meton, il est basé sur la lune, et
compte chaque cycle des phases de la lune pour un mois . Les dates sont
approximativement conservés par rapport aux saisons en créant 7 années
bissextiles de 13 mois dans un cycle de 19 ans. Utilisé par les Chinois
et les juifs.
Calendrier grégorien
-- Présenté en 1582 par le pape Grégoire XIII, ce calendrier affine le
calendrier julien en le modifiant : il a été décidé que les années
séculaires, comme 1900, ne seraient plus des années bissextiles, sauf
si le numéro du siècle est divisible par 4 (par exemple 2000).
Calendrier juif
-- Calendrier qui déterminait traditionnellement les périodes juives de repos. C'est un calendrier de Meton tenant compte à la fois des mouvements du soleil et de ceux de la lune.
Calendrier julien
-- présenté en 46 AVANT JÉSUS CHRIST par l'empereur romain Jules César,
il fixe une année de 365.25 jours, avec un cycle de 3 "années
habituelles" de 365 jours suivis d'une "année bissextile" de 366 jours.
Les années bissextiles sont les années dont le chiffre est divisible
par 4.
Calendrier musulman -- Comprend une année de 12 mois, correspondant chacun à un cycle lunaire, mais sans la correction de Meton. Donc ses mois ne suivent pas les saisons.
Calendrier persan
-- Calendrier en usage en Iran et dans quelques pays voisins. C'est un
calendrier solaire, dont l'année commence à la même époque que le
calendrier musulman.. Voir Naw Ruz.
Calorie
-- Unité de mesure de l'énergie calorifique ou chimique. La "petite"
calorie correspond à la quantité de chaleur qu'il faut pour chauffer un
gramme d'eau de 1 degré centigrade et vaut environ 4.18 joules.
La "kilocalorie" ou "grande calorie" vaut 1000 fois plus : c'est
l'unité habituellement utilisée à propos de la composition énergétique
des aliments.
Centre de Gravité -- (CG), dit aussi (plus précisément) centre de masse .
C'est la " localisation moyenne " correspondant à la répartition des
différentes petites masses qui composent un objet. Si une masse
indéformable est maintenue à son Cg et est soumise à la pesanteur, elle
reste équilibrée et ne s'incline pas.
Dans un système seulement soumis à ses forces internes, le centre
de la gravité reste toujours fixe : le système Terre-Lune tourne donc
autour d'un centre de gravité commun (et non autour du centre de la terre) et une fusée s'éloigne quand elle émet vers l'arrière un jet de gaz à grande vitesse.
Cercle Unité -- Cercle de rayon égal à 1, centré sur deux axes de coordonnées (x,y) et adopté pour définir les fonctions trigonométriques étendues aux angles supérieurs à 90 degrés.
Champ -- Zone où peut être observée un certain type de force
: on peut ainsi parler de champ de pesanteur, de champ magnétique, de
champ électrique (ou si les deux sont liés en oscillations rapides :
électromagnétique) et de champ nucléaire. D' après les lois physiques,
il y a non seulement possibilité d'observer ces forces dans
les champs envisagés mais ils y peuvent également transmettre leur
énergie et leur impulsion. Par exemple une onde lumineuse est un
phénomène complètement défini dans son champ. Pour cette raison un
champ est souvent regardé comme un espace modifié par les sources de la
force qui parcourt le champ.
Champ magnétique --espace où s'observent les forces
magnétiques. Voir " champ électromagnétique," un concept plus général
incluant aussi les forces électriques.
Champ électromagnétique (champ EM) Régions
de l'espace voisines des courants électriques, des aimants, de
antennes etc., toutes régions où les forces électriques et magnétiques
peuvent agir. Généralement le champ EM est considéré comme une
modification de l'espace lui-même, qui devient capable de stocker et de
transmettre de l'énergie. Voir également (ci-dessous)"onde
électromagnétique" et champ magnétique.
Chromosphère--Couche rougeâtre de l'atmosphère du soleil, intermédiaire entre la photosphère et la couronne
Chronomètre -- Horloge précise utilisée dans le calcul de la longitude locale, par rapprochement avec la position du soleil dans le ciel.
Circulation
(atmosphérique, également dite "circulation générale"). -- Ensemble à
grande échelle des écoulements de l'air dans l'atmosphère, dirigeant
vers les latitudes les plus élevées la chaleur déposée par les rayons
du soleil près de l'équateur ( et la renvoyant finalement à l'espace
par l'intermédiaire du rayonnement ).
CME--voir éjection de masse coronale.
Climat -- Modèle moyen des variations météréologiques pour une certaine localisation, au cours de l'année.
Comète
--Corps constitué de poussières, d'eau congelée et
de gaz en provenance des régions éloignées du système solaire. Les
comètes deviennent visibles à l'approche du soleil, parce que ses
rayons évaporent leurs couches superficielles, ce qui crée de longues
queues de poussières et d'ions. On pense que les comètes datent de la
formation du système solaire et en sont des vestiges ; certaines
d'entre elles (comme la comète de Halley) sont déviées par l'attraction
des planètes et gravitent autour du soleil sur des orbites aux périodes
relativement courtes. Composant d'un vecteur-- --Si un vecteur est décomposé en
une somme de vecteurs dans des directions déterminées, chacun de ces nouveaux vecteurs devient un composant du vecteur initial, dans ces directions.
Conservation de la quantité de mouvement (de l'impulsion) --)
Loi fondamentale du mouvement, équivalente aux lois de Newton : dans un
ensemble de corps (d' objets), la somme vectorielle de l'ensemble des
impulsions reste identique à elle même et il n'y pas d'interaction par
des forces internes.
Conservation de l'énergie
-- Loi physique (et chimique) fondamentale : la somme globale de
l'énergie dans un " système clos " - c' est à dire sans interactions
avec d' autres systèmes - environnants -- se conserve dans le temps.
Conservation des lignes de champ -- Propriété d'un plasma
idéal, relativement valable pour les plasmas réels, concernant les
déformations du champ magnétique dans un flux de plasma. La loi de la
conservation des états indique que " Si dans un flux de plasma deux
particules sont initialement sur une même ligne de champ magnétique,
elles y restent localisées avec le temps."
Constellation -- Groupe d'étoiles fixes, par exemple Orion ou la Grande Ourse.
Convection -- Courant dans un fluide,
transportant la chaleur loin de sa source. La convection transporte
dans l'atmosphère la chaleur des rayons du soleil ,qui atteignent le
sol, vers des couches plus élevées, d'où elle est distribuée au loin
dans l'espace ; aux niveaux les plus bas il n'y a pas de rayonnements
efficaces en raison de l'effet de serre . La
convection atmosphérique est le moteur du climat. La convection existe
aussi à une certaine profondeur de la surface du soleil et permet le
transport de sa chaleur au départ de la région centrale, le cœur.
Coordonnées cartésiennes
-- -- Système de repérage de la position unique d'un point sur un plan
[ ou dans l'espace à trois dimensions ] - par utilisation de 2 [ ou 3 ]
chiffres (ses "coordonnées cartésiennes") exprimant la distance de ce
point par rapport à 2 [ ou 3 ] droites perpendiculaires entre elles
("axes cartésiens"). Les distances et les axes qui leurs sont
parallèles sont habituellement notés (x,y) dans un plan et (x, y, z)
dans l'espace ; l"origine" est le point d'intersection des axes.
Coordonnées célestes -- voir "déclinaison et ascension droite ( RA)."
Coordonnées polaires
-- -- Système de repérage d'un point dans un plan en se servant de sa
distance radiale (r) depuis une "origine" et d' un angle polaire (
φ
). L'usage des coordonnées polaires dans l'espace ( trois dimensions) nécessite (r) et deux angles polaires
φ donnant la direction de l'origine au point étudié.
En trois dimensions, pour convertir les coordonnées polaires en coordonnées cartésiennes (x, y, z), θ est l'angle entre la ligne de repère et l'axe z et φ est l'angle (dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, vu de
+z) entre la projection de cette ligne sur le plan (x,y) et l'axe des
abscisses. A propos de (θ, φ), voir aussi latitude et longitude, déclinaison et ascension droite, azimut et hauteur.
Copernic (Système de)
-- Théorie sur les mouvements des planétes, proposée par Copernic, pour
qui toutes les planètes se déplacent en cercle autour du soleil. Plus
les orbites sont proches du soleil, plus les planètes se déplacent
rapidement. La terre est elle-même une planète dont l'orbite est
intermédiaire entre celle de Venus et celle de Mars.
Couleur --Apparence de la lumière, variable avec sa longueur d'onde. La couleur spectrale d'une émission lumineuse correspond à son rang dans le spectre de l'arc-en-ciel. La couleur perçue
(ou couleur visuelle) est celle discernée par l'œil humain, après
synthèse des impressions reçues par ses 3 types de cellules sensibles à
la lumière. Cette couleur perçue est la réponse à des conjugaisons de
couleurs spectrales, par exemple la couleur brun correspond au mélange
de vert et rouge (ou bleu pour jaune et rouge)
Couronne--Couche externe de l'atmosphère du soleil visible à
l'œil nu pendant une éclipse totale de soleil. On peut également
l'observer à l'aide de filtres spéciaux ou encore mieux à bord des
satellites à l'aide d' appareils-photo sensibles aux rayons X . La
couronne est très chaude, jusqu'à 1-1.5 millions de degrés centigrade,
et est à l'origine du vent solaire
Cratère
(impact de cratère ) -- Dépression en principe circulaire créée par la
chute d'une masse compacte et volumineuse sur une planète ou une lune.
Il y a des cratères d'impact sur la lune, mais aussi sur Mercure et
Mars, et sur beaucoup d'autres satellites du système solaire. Les plus
remarquables sur terre sont le Météor - Crater en Arizona et le lac
Manicougan au Canada.
Cycle solaire (ou cycle des taches solaire ) Cycle
irrégulier, se poursuivant sur environ11 ans, au cours duquel le nombre
de taches solaires augmente puis diminue (et leurs éruptions associées)
Ce cycle est probablement de nature magnétique comme les taches
solaires elles mêmes, et le champ magnétique polaire du soleil s'
inverse également à chaque cycle solaire.
Décélération --( avec un seul "c" !) Accélération négative, ralentissement du mouvement.
Déclinaison
-- Un des deux angles du repérage d'un point sur la sphère céleste. La
déclinaison est semblable à la latitude, avec une différence : elle est
toujours mesurée depuis le pôle nord. La déclinaison du pôle est 0,
celle de l'équateur est 90 degrés, celle du pôle sud 180 degrés. Voir ascension droite et déclinaison.
De Laval (turbine )
-- Dispositif transformant efficacement l'énergie d'un gaz chaud en
énergie cinétique de mouvement. A l'origine destinée à certaines
turbines à vapeur et maintenant utilisée dans pratiquement toutes les
fusées. En resserrant la sortie du gaz jusqu'à ce qu'il atteigne la
vitesse du son puis en le laissant s'expanser à nouveau un jet
extrêmement rapide apparaît.
Demi-grand axe
-- Axe caractéristique d'une ellipse, égal à la moitié de sa plus
grande dimension, (qui se mesure sur la ligne reliant les deux foyers).
Le demi-grand axe d'une orbite elliptique est l'un "des éléments
orbitaux" qui la caractérise, et est directement lié à l'énergie du
mouvement.
Écliptique
-- -- Ligne parcourant la zone moyenne de la sphère céleste,
correspondant aux points occupés par le soleil au cours de l'année. La
lune et les planètes visibles semblent également se déplacer très près
de cette ligne, qui coupe l'équateur céleste sous un angle d'environ
23.5° . Voir plan de l'écliptique.
Effet de serre -- La surface de la terre est en moyenne en
équilibre entre chaud et froid, cela veut dire qu'en moyenne la vitesse
de réchauffement par les rayons du soleil équivaut à celle à de sa
déperdition calorifique. S'il n'y avait pas d'atmosphère cette
perte serait uniquement causée par le rayonnement infrarouge de la
surface. Comme l'atmosphère absorbe les infrarouge, cela réchauffe la
terre et ralentit l'évasion de la chaleur. C'est le même processus qui
se produit dans les serres en verre, dont les carreaux laissent passer
les rayons du soleil mais absorbent l'infrarouge émis en retour,
conservant leur intérieur chaud même en hiver. Ce phénomène est donc
connu comme "effet de serre." Certains gaz ne constituant qu'une partie minime de l'atmosphère -- vapeur d'eau, CO2 (anhydride carbonique) et CH4
CH4 (méthane) -- participent à l'effet de serre. La combustion du
charbon et du pétrole du dernier siècle a nettement augmenté la teneur
en CO2 de l'atmosphère. Pour cette raison certains
scientifiques pensent que la tendance au réchauffement de la planète
depuis les dernières décennies du 20ème siècle est due à un
accroissement de l' "effet de serre".
Éjection de masse coronale (CME)--Enorme nuage de plasma chaud expulsé du soleil de temps en temps . Elles peuvent accélérer les ions et les electrons et traverser l'espace interplanétaire jusqu'à l'orbite de la terre et même plus loin, souvent précédé par une onde de choc. Quand celle-ci atteint la terre, un orage magnétique peut en résulter.
Electron--Particule légère, à charge
électrique négative, un des constituants des atomes. Les électrons
peuvent être mobilisés ou même être arrachés des atomes par la lumière
ou les collisions et sont responsables de nombreux phénomènes
électriques au sein des solides et des plasmas. (sur la découverte de
l'électron en 1897, cliquez Ici.)
Éléments orbitaux
-- Variables caractéristiques du mouvement d'un corps en orbite. Il y a
6 éléments orbitaux pour une planète ou un satellite en orbite
elliptique : le demi-grand axe donne la taille de l'orbite, l'excentricité sa forme et l'anomalie moyenne
la position de l'objet sur son orbite à un instant donné. Les trois
autres éléments sont les angles correspondant à l'orientation cette
orbite dans l'espace : par exemple son inclinaison. ( par rapport au
plan de l'équateur terrestre ou de l'écliptique, selon les coordonnées
choisies.)
Ellipse --
Courbe fermée ressemblant à un cercle aplati (l'ombre d'un cercle
incliné sur l'axe d'un faisceau de lumière est une ellipse). Plusieurs
définitions :
- Soit le lieu des points dont la somme des distances
(R1, R2) à deux points donnés (les foyers de l'ellipse - en latin :
focus au singulier, foci au pluriel ) reste constante.
- Soit, en coordonnées polaires
(r, φ), la courbe dont les points satisfont à la relation r = a(1 - e)/(1 + e cos φ) où a vaut la moitié de l'axe passant par les deux foyers (c'est le demi grand axe ). Un des foyers est alors le foyer - origine et e est l'excentricité, un nombre variant de 0 (cercle) à 1 (parabole).
- Soit, en coordonnées cartésiennes avec l'origine
des axes au milieu des deux foyers : la courbe des points (x,y) dont
les coordonnées satisfont à (x/a)2 + (y/b)2 = 1
Energie --
Capacité d'effectuer un travail, par exemple d'avancer contre une
résistance, ou de soulever un objet contre la pesanteur, ou de le
traîner contre frottement. Voir également Travail.
Énergie cinétique
-- Energie emmagasinée au cours du mouvement d'un système mécanique --
par exemple. une voiture en déplacement ou un volant en rotation.
Énergie potentielle
-- Energie stockée dans un système mécanique en activité. Par exemple,
par un poids susceptible de descendre (en présence de la pesanteur) ou
par un ressort comprimé.
Epicycle --
Cercle cheminant autour d'un point lui même se déplaçant invariablement
dans la sphère céleste (décrit sous sa forme la plus simple dans le système de Ptolémée ).
Les astronomes grecs pensaient que les planètes se déplaçaient autour
du soleil en suivant les épicycles ou d'autres points se déplaçant
circulairement dans le ciel. Ultérieurement de nombreuses corrections
furent ajoutées. La théorie des épicycles fut l'explication première du
mouvement apparent irrégulier des planètes -- prograde (vers l'avant),
puis rétrograde
Equation algébrique -- Relation entre
des nombres inconnus, seulement valable pour une (ou plusieurs) valeur
de ces nombres. Retrouver ces valeurs "résout l'équation ".
Equilibre (des forces)
-- Situation d'un objet immobile alors que plusieurs forces agissent
sur lui mais que la somme de leurs effets est nulle, et donc qu'aucun
mouvement n'en résulte.
Équinoxe --
-- Dates de l'année (vers le 21mars et le 23 septembre) correspondant à
la rencontre dans le ciel du soleil (qui suit l'écliptique) avec
l'équateur céleste. Les durées des jours et des nuits sont alors
sensiblement égales, et le soleil se lève et se couche exactement à
l'est et à l'ouest. L'équinoxe est considéré comme le début du
printemps et de l'automne. Ce terme est également
employé à propos des deux points de la sphère céleste où se croisent
l'écliptique et l'équateur : ce sont les points où est placé le soleil
lors de l'équinoxe.
Équinoxe vernal -- Equinoxe du
printemps. Ce terme est aussi utilisé pour designer la position du
soleil à ce moment, sur une des deux intersections de l'écliptique et
de l'équateur céleste sur la sphère céleste. On l'appelle aussi point du Bélier.
Eruption solaire (flare) -- Jaillissement rapide du
soleil, habituellement à proximité des taches solaires actives. C'est
une lueur éclatante et inopinée ( rarement observée sauf avec des
filtres spéciaux, sélectionnant la lumière rouge de l'hydrogène)
éventuellement suivie par des manifestations de l'accélération de
particules de hautes énergies : rayons X, bruits - radio et par la
réception d'ions très énergétiques en provenance du soleil, souvent un
peu après. Ces " flares " semblent associés à une libération brutale
d'énergie au-dessus de la photosphère, apparemment depuis les champs
magnétiques des taches solaires. Leur rapport avec les éjections
massives de la couronne, elles-mêmes sous la dépendance de l'énergie
magnétique, est encore peu clair.
Etoile à neutrons -- Etoile (environ de la taille du soleil ou plus volumineuse), résidu de l'explosion d'une supernova
: toute la matière s'y est concentrée par gravité en un noyau géant
uniquement composé de neutrons. Ce collapsus a logiquement
considérablement amplifié le champ magnétique présent avant
l'effondrement de l'étoile, et formidablement accéléré sa rotation. On
pense que les pulsars, radio-sources pulsatiles aux périodes
très précises sont des étoiles à neutrons, dont le rayon est d'environ
10 kilomètres et la périodes de rotation d'environ 1 seconde. Leur axe
magnétique est en rotation et des ondes radio sont émises comme les
rayons lumineux tournants d'un phare. Nous pouvons détecter un pulsar
si la terre est dans l'axe balayé par son faisceau. Étoile polaire ( Polaris, étoile du Nord )
-- Etoile assez lumineuse, au bout de la queue (ou manche) de la
constellation de la Petite Ourse (Ursa minor). Actuellement placée à
moins d'un degré du pôle céleste nord, autour duquel la sphère céleste
semble tourner. Dans l'hémisphère nord, la direction de l'étoile
polaire est presque celle du nord géographique.
Évolution stellaire -- (de stella, étoile) La vie d'une
étoile comprend différentes phases, de sa formation à partir de gaz et
de poussière, jusqu'à l'épuisement de son carburant nucléaire. En se
référant aux observations des étoiles parvenues à diverses étapes de
leur évolution, les astronomes ont développé une théorie générale de
l'évolution stellaire, où le soleil est une étoile typique de "la
séquence principale" à mi-chemin de sa durée de vie évolutive.
Excentricité -- Nombre compris entre 0 et 1, reflet de la valeur de l'élongation d'une orbite elliptique. L'excentricité e de l' orbite écliptique est l'un "des éléments orbitaux" qui la définisse.
Expansion algébrique -- Doit être ici
considérée comme l'expression algébrique d'un premier résultat affiné
par étapes par d'autres nombres progressivement de plus en plus précis.
En négligeant les derniers termes( les plus petits), une solution
approximative peut être obtenue. Dans une itération, , le procédé est répété à plusieurs reprises, ce qui augmente son exactitude.
Explorer 1
-- Premier satellite artificiel des USA, lancé le 31 janvier 1958 par
une fusée militaire modifiée à 4 étages. Il a fourni les premières
observations sur la ceinture des radiations de la terre.
Firmament -- La sphère céleste et l'ensemble des étoiles qui y apparaissent fixées.
Fission nucléaire
-- Rupture des éléments d'un noyau lourd en deux parties de masses
comparables, typiquement 1/3 et 2/3 de la masse originelle, accompagnée
d'une grande libération d'énergie. Ces deux parties résultantes étant
positivement chargées, elles se repoussent vigoureusement, à grande
vitesse et dans des directions opposées. L'énergie cinétique de ce
mouvement, finalement reconvertie en chaleur, est à la base de l"
énergie de fission nucléaire. .
Flèche--Angle de l'orientation vers l'arrière de l'aile d'un avion, mesuré à partir de la perpendiculaire à l'axe du fuselage.
Flottabilité -- Force de soulèvement agissant dans un fluide
sur des corps ou des zones de moindre densité que leur environnement.
La flottabilité de l'air chaud - qui soulève également les
montgolfières - est la principale cause des courants atmosphériques
circonscrivant la terre. Voir également Fly-by ( Manoeuvre de ) (planétaire ou lunaire) un autre nom pour l"aide - ou "assitance - gravitationelle" ou manœuvre de "swing-by ".
Fonctions trigonométriques
-- A l'origine, dénominations des 6 rapports de proportionnalité
possibles entre les côtés d'un triangle rectangle, appariés deux à deux
(sinus, cosinus, tangente, cotangente, sécante, cosécante)
Habituellement le triangle est tracé couché sur l'un de ses petits
côtés, et ces fonctions sont évaluées en fonction de l'angle aigu du
bas (angle inférieur à 90 degrés).
Ultérieurement ces définitions ont été étendues à l'ensemble des angles
possibles en utilisant le cercle - unité .
Elles servaient au départ pour les relevés topographiques mais jouent
maintenant un rôle important dans beaucoup d'applications
mathématiques.
Force
-- En mécanique, la cause d'un mouvement. C'est une quantité
vectorielle. L'accélération qu'elle provoque est dans la même direction.
Force ascensionnelle ----Force
de soulèvement qui s'applique à un objet en vol (en particulier, une
aile ou un avion), et dont l'origine provient du mouvement par rapport
à l'air environnant. Un avion est soumis à quatre forces dont la force
ascensionnelle, les autres sont la résistance de l'air , la poussée et le poids.
Force centrifuge -- Force dont il faut tenir compte dans le calcul de l' équilibre
des forces dans le cadre d'un objet en rotation (par exemple un manége
forain, une station spatiale en orbite, la rotation de la terre ). Dans
ce cadre, les forces s'appliquant à un corps de masse m ne sont en équilibre (comme pour un corps stationnaire) que si toutes les forces sont agissantes, avec en plus une force centrifuge mv2/R dirigés vers l' extérieur du centre de rotation, ce qui équilibre les forces à " zéro ". Voir force de Coriolis.
Force centripète
-- Force à l'origine du mouvement circulaire, toujours dirigée vers le
centre de rotation. Pour mobiliser un petit objet de masse m à une vitesse v sur un cercle du rayon R, une force centripète égale à mv2/R doit être appliquée.
Force d'inertie -- Force à ajouter aux équations du
mouvement lorsque les lois de Newton sont utilisées dans le cadre d'une
rotation ou d'une accélération. D'aucuns la considèrent comme " force
fictive" parce que si le même mouvement est calculé dans un cadre "
extérieur" ces forces ne sont pas mises en évidence.
Force de Coriolis -- Force à ajouter aux équations du mouvement ,
à prendre en compte dans le calcul d'un mouvement dans le cadre d'une
rotation, si le corps en déplacement change sa vitesse de rotation. En
principe, cette force tend à préserver une partie de la vitesse. La
force de Coriolis est responsable du tourbillonnement des ouragans et
de la rotation des systèmes climatiques. - de celle de l'air
envahissant une région à basse pression, dans le sens contraire des
aiguilles d'une montre au nord de l'équateur, dans le sens des
aiguilles d'une montre au sud de l'équateur (directions inverses pour
l'air s'échappant d'une région à haute pression). Voir Voir force centrifuge.
Forces nucléaires
-- Forces de courte portée actives sur les protons et les neutrons des
noyaux atomiques. Il y a en fait deux variétés : "la force forte" qui
assure la cohésion des noyaux et "la force faible" qui détermine le
rapport du nombre de protons à celui des neutrons.
Force de réaction
-- Force supplémentaire nécessaire à l'absence de mouvement (équilibre)
en cas de l'application d' une force.(par exemple la pesanteur ).
Formule algébrique -- Corrélation entre des
quantités inconnues, chacune étant variable. Par exemple, après t
secondes, la vitesse v d'une pierre jetée verticalement avec une
vitesse initiale u est, en mètres/secondes, (en négligeant la
résistance d'air) v = g * t + u avec * signe de la multiplication et g
l'accélération due à la pesanteur = 9.81. Contrairement aux équations,
une formule n'a pas de solution spécifique, mais si vous remplacez g, t
et u par les nombres appropriés, elle donne la valeur de v.
Foudre
-- Décharge électrique spontanée entre un nuage orageux et la terre (ou
un autre nuage), engendrant brièvement sur son trajet de la chaleur et
de la lumière ( la chaleur provoque aussi une expansion soudaine de
l'air, à l'origine du tonnerre). La foudre évacue ainsi la charge
électrique créée par les collisions des gouttes de pluie congelées :
les gouttes volumineuses tombent alors que les plus petites, chargées
du signe opposé, s'élèvent, puisque la pesanteur qui les attire vers le
bas est contrecarrée par les vents ascendants. Cette séparation des
charges opposées réalise un travail d'où résulte une énergie électrique
à très haute tension.
Fréquence -- (souvent notée ν,
de la lettre grecque " nu " .) : nombre de cycles par seconde, allers
et retours, pour une onde ou un processus ondulatoire. Ainsi définie la
fréquence s'exprime en hertz (Hz), du nom du chercheur qui a le premier
obtenu et observé des ondes radio en laboratoire. Le courant domestique
alternatif des USA est de 60 cycles par seconde, donc sa fréquence est
de 60 hertz. En Europe il s' agit de 50 cycles soit 50 hertz.
Front (onde de choc)--Transition soudaine créée à l'avant
d'un flux rapide de plasma ou de gaz, lorsqu il s'écoule trop
rapidement dans un gaz trop stable pour être évacué sans conflit. Se
produit aussi lorsqu'un écoulement rapide et régulier se heurte à un
obstacle magnétique ou solide.
Fusée -- -- Engin expulsant un jet rapide de gaz, dans le but de produire une force en direction opposée. Voir centre de gravité, et aussi lois du mouvement de Newton dans la formulation de Mach.
Fusée à étage -- Assemblage de petites fusées avec d'autres plus grandes, ce qui augmente les possibilités de décollage de l'ensemble.
Fusées à combustible liquide
-- -- Dans leurs chambre de combustion, un combustible liquide
(kérosène, hydrogène liquide) est combiné avec un liquide oxydant
(oxygène habituellement liquide, acide nitrique fumant ou peroxyde
d'hydrogène ). L'emploi de ces fusées très efficaces et très
contrôlables s'est généralisé pour le vol spatial. A la différence des
fusées à combustible solide, elles peuvent être coupées par commande à
distance, par simple fermeture de leur ligne d'alimentation en
carburant.
Fusées à combustible solide
-- -- Ces fusées brûlent un mélange solide de carburant et d'oxydant,
et leur chambre de combustion et leur réservoir de carburant. ne sont
pas séparés La poudre à canon est identique et fut le premier carburant
des fusées. Elles sont légèrement moins efficaces que les meilleures
fusées à combustible liquide, mais sont préférées pour l'usage
militaire parce qu'elle ne nécessite pas de longue préparation et sont
facilement entreposées en état de marche. Elles sont aussi employées
comme fusées auxiliaires des fusées essentiellement chargées en
carburant liquide- (navette spatiale, delta) pour le décollage et la
première étape de leur vol.
Fusion nucléaire
-- Processus de libération d'énergie par combinaison d'atomes
d'hydrogène en hélium, ou plus généralement de noyaux légers en de plus
lourds. La fusion nucléaire semble être la source d'énergie du soleil
et des étoiles.
g -- Symbole de l'accélération de la pesanteur. A la surface de la terre elle est en moyenne de 9.81 mètres/secondes2
et est dirigée vers le centre de la terre. On dit couramment que les
"Forces g" sont celles de l'accélération, par exemple appliquée aux
astronautes ou aux charges utiles. De même, "g zéro" signifie qu'aucune
accélération n'est ressentie, parce que la pesanteur est déjà comprise
dans la force centripète destinée à maintenir l'objet en orbite (ou si
l'on veut, avec un cadre de référence en rotation, parce que la
pesanteur est entièrement équilibrée par la force centrifuge).
Générateur de Van de Graaff
-- Machine destinée à créer des tensions électriques jusqu'à plusieurs
millions de volts. La charge électrique est projetée sur une bande de
caoutchouc qui la transporte au sein d'une sphère métallique, isolée de
la terre, où elle est capturée et ajoutée à la charge déjà présente.
L'énergie bloquée sur la bande surmonte la répulsion électrique des
charges déjà présentes sur la sphère, ce qui fournit l'énergie
nécessaire à produire la haute tension.
Géodésie -- Etude de la forme de la terre, par exemple de ses variations par rapport à une sphère idéale.
Gnomon -- Elément d'un cadran solaire qui trasmet l'ombre. C'est habituellement une tige ou un aileron dirigé vers le pôle céleste.
GPS (Système de positionnement global)
-- Système de navigation faisant appel à environ 20 satellites en
orbite de 12-heures, répartis autour de la terre. Ces satellites
émettent continuellement leurs positions et un petit instrument
recevant les signaux de 3 ces satellites au moins peut se situer avec
une précision d'environ 10 mètres. Les militaires US peuvent obtenir de
ce système dont ils sont les promoteurs des positions bien plus
précises. Le système russe GLONASS est analogue.
Identité algébrique Relation toujours
vérifiée entre symboles (habituellement des lettres) représentant des
nombres inconnus, quelles que soient les valeurs données. Par exemple,
si a^2 signifie " puissance deux (carré) " et * multiplication, alors
(a^2)-(b^2) = (a+b)*(a-b). Elle est parfois notée en remplaçant le
symbole = par trois lignes parallèles.
Identités trigonométriques Relations entre fonctions trigonométriques valables pour tous les angles. Par exemple, en adoptant U^2 pour U carré, il y a pour tout angle A l'identité (sinA)^2 + (cosA)^2 = 1. Pour d'autres identités, voir Ici
Inclinaison, Inclinaison orbitale --
Angle entre le plan de l'orbite d'un satellite ou d'une planète et le
plan de référence, ce dernier comprenant habituellement le centre de
l'attraction (par exemple le plan équatorial de la terre, ou le plan de
l'écliptique). Cet angle entre deux plans se détermine plus facilement
entre leurs deux perpendiculaires menées d'un point quelconque de leur
intersection. L'inclinaison de l'orbite est l'un des 6 éléments orbitaux.
Inertie
-- - Résistance que la matière présente à l'accélération ou à la
décélération, donc aussi à tout mouvement à vitesse constante mais non
en ligne droite
Ion--En principe, atome dépouillé d'un ou plusieurs de ses électrons,
devenu en conséquence une particule positivement chargée. Mais "les
ions négatifs" sont les atomes qui ont acquis un ou plusieurs électrons
supplémentaires, et des groupes d'atomes peuvent également devenir des
ions.
Ionisation -- Processus aboutissant à la transformation d'un atome neutre ou d'un groupe d'atomes en ion.
Par exemple, par absorption de lumière ("photoionisation") ou par
collision avec une particule rapide ("ionisation d'impact"). Certaines
molécules (telles que le sel de table ou chlorure de sodium, NaCl) sont
également constituées d'ions naturels ( Na+ et Cl -) collés par leur
attraction électrique, mais pouvant se séparer par dissolution dans
l'eau (qui affaiblit l'attraction), donnant une solution conductrice
d'électricité.
Itération--Répétition d'un calcul en
plusieurs étapes, s'approchant un peu plus à chaque fois du résultat
exact. Pour un exemple d'itération (avec l "équation de Kepler") voir Ici
Jet Propulsion Lab
-- Successeur du laboratoire aéronautique de Guggenheim de Caltech, à
Pasadena (près de Los Angeles, Californie). Fondé par Theodore von
Karman et Frank Malina JPL fut le centre d'étude des fusées US pendant
la seconde guerre mondiale. De nos jours, c'est le centre de la NASA
pour l'exploration des planètes et du lointain espace. .
Joule -- Unité d'énergie : capacité de monter un newton sur 1 mètre ( en supposant g = 10 mètres /sec2,
c'est aussi l'énergie nécessaire à soulever 1 kilogramme de 0.1 mètre).
Ainsi dénommé en mémoire de James Prescott Joule, un des premiers à
mesurer le "taux des échanges" entre l'énergie mécanique et la chaleur.
Kilowatt-heure -- (KWH). Quantité d'énergie fournie par un kilowatt (1000 watts)
) pendant 1 heure (3600 secondes), égale à 3 600 000 Joules. Les
factures de consommation d'électricité domestique sont habituellement
rédigées en KWH.
Latitude et longitude -- Deux angles qui définissent un point sur la terre. La latitude
est l'angle entre la ligne tracée du centre de la terre à ce point et
sa projection sur le plan de l'équateur terrestre (la latitude vaut
aussi 90°- θ, où la "co-latitude" θ est l'angle entre cette ligne et l'axe de la terre).
Pour définir la longitude, imaginez les nombreux plans ("plans
méridionaux") qui contiennent l'axe de la terre. Sachant que l'équateur
est un cercle divisé en 360 degrés et leurs fractions, alors chaque
plan méridional peut être repéré par son intersection avec l'équateur,
et la longitude d'un point est l'angle φ que fait son plan méridional avec un méridien origine. La longitude est analogue à l'angle φ des coordonnées polaires en trois dimensions ou à l' ascension droite,
mais est mesurée à partir d'une longitude-origine, égale à zéro : c'est
celle de l'observatoire de Greenwich près de Londres, Grande-Bretagne,
qui a été choisie.
Lignes de champ magnétique -- Lignes en trois dimensions, utilisées pour représenter visuellement les champs magnétiques. .
La ligne de champ magnétique située à un point quelconque de l'espace
correspond à la direction de la force magnétique que développerait un
pôle magnétique isolé à ce point. Dans un plasma, les lignes de champ
magnétique guident le mouvement des ions et des électrons , et canalisent l'écoulement des courants électriques.
Loi de Boyle
-- Loi fondamentale du comportement des gaz idéaux : A température
constante, la densité D d'un gaz est proportionnelle à sa pression P.
En pratique, les gaz approchent cet idéal si la température reste
éloignée du point d'ébullition, par exemple l'azote et l'oxygène de
l'air habituel.
Loi des aires -- Autre dénomination de la 2ème loi de Kepler.
Lois de Kepler -- Trois
lois sur le mouvement planétaire, promulguées par Johannes Kepler à la
suite des observations précises de Tycho Brahe. Isaac Newton a montré
qu' elles résultent directement de sa théorie de l'attraction
universelle et de ses lois du mouvement
- Les planètes suivent des ellipses dont l'un des foyers est occupé par le soleil.
- La ligne tracée des planètes au soleil balaye des surfaces égales pendant des périodes identiques .
- Le carré de la période de l'orbite d'une planète est proportionnel au cube de sa distance moyenne au soleil.
Commentaires :
1ère loi: C'est un
perfectionnement du modèle plus simple de Copernic, qui adoptait des
cercles. Plus exactement, le foyer est au centre de gravité du système
soleil - corps orbitant (en excluant l'influence des autres planètes).
Des mouvements non-périodiques décrivant des paraboles ou des
hyperboles sont également possibles.
2ème loi: Elle explique l'accélération d'une planète à l'approche du soleil et son ralentissement quand elle s'en éloigne.
3ème loi: La troisième loi précise la relation
exacte des déplacements entre les planètes, d'autant plus rapides que
leur distance moyenne est plus proche du soleil. Par exemple la vitesse
de déplacement de Venus est plus rapide que celle de la terre (voir mouvement rétrograde . Plus précisément, il faut remplacer " distance moyenne" par demi grand axe.
Lois de Newton du mouvement
-- Trois lois à la base de l'analyse théorique classique des mouvements
habituels (et non ceux des mouvements à l'échelle atomique, étudiés en
mécanique quantique, ni ceux des vitesses proches de celles de la
lumière, étudiées par la relativité.) Ces lois introduisent les
concepts de force et de masse et s'énoncent ainsi (en termes modernes):
- En l'absence de force, un objet ("corps") immobile (au repos) reste
immobile, et le mouvement d'un objet se déplaçant en ligne droite à
vitesse constante se conserve.
- Un (petit) corps soumis à une force accélère ; cette
accélération reste dans la direction de la force, est proportionnelle à
l' intensité de celle-ci et inversement proportionnelle à la masse du
corps : F = ma.
- Les forces sont crées par paires en directions opposées et sont d' égales grandeurs .
Dans la formule de Mach les lois (2) et (3) de Newton se
réduisent à : " Si deux petits corps agissent l'un sur l'autre, ils
accélèrent dans des directions opposées et le rapport de leurs
accélérations reste toujours identique."."
Longueur d'onde -- (souvent notée λ,
lettre grecque lambda.) Distance entre les deux crêtes d'une onde se
propageant à une fréquence uniforme n. Si v est la vitesse de
propagation de l'onde, v= ν .
Magnétosphère
-- Environnement extérieur de la terre, dominé par le champ magnétique
de celle-ci. Elle est le siége de la ceinture des rayonnements et de
beaucoup de phénomènes complexes. Voir vent solaire.
Manœuvre d'assistance gravitationnelle synonyme de manoeuvre de fly-by .
Manœuvre planétaire d'assistance gravitationnelle
-- un rapprochement entre un vaisseau spatial en mouvement et une
planète ou une lune, également en mouvement, affecte le mouvement du
vaisseau spatial comme une collision élastique (dans ce cas aucune
énergie n'est perdue en chaleur). Selon les modalités de la rencontre,
le vaisseau spatial peut gagner ou perdre des quantités appréciables d'énergie, et il peut en résulter des changements importants de sa trajectoire. Ce genre de manœuvres a été utilisé avec la lune pour atteindre le point L1 de Lagrange ;
; les manœuvres de fly-by avec les planètes ont joué un rôle essentiel
dans les missions d'exploration du système solaire. Le fly-by lunaire,
analogue, est également exploité.
Masse -- - La
masse d'un corps peut être approximativement définie comme la quantité
de matière qu'il contient. Cela est s'exprime de deux façons :
- La masse gravitationnelle , force exercée sur la matière par la gravité ("poids"), au niveau de la surface de la terre, dans F = mg.
- La masse inertielle , résistance de la matière à l'accélération ou à la décélération, celle qui correspond au facteur m de la 2ème loi de Newton F = ma
Elles sont expérimentalement toujours égales, ce qui fait que tous les
corps uniquement soumis à la pesanteur (près de la surface de la terre)
ont la même accélération a = g.
Micro-ondes
-- Ondes électromagnétiques plus longues que les infrarouges mais plus
courtes que les ondes radio, avec une longueur d'onde typique de 0.1-10
centimètres.
Milankovich (Théorie de)
-- Dans cette théorie les périodes glaciaires ont été déclenchées par
les lentes variations des mouvements de la terre dans l'espace, comme
le cycle de 26000 ans de la précession des équinoxes et la variation annuelle de la distance Terre-Soleil.
Mouvement apparent -- Mouvement que l'on
constate en observant un corps cheminant dans la sphère céleste,
montrant qu'apparemment la terre reste invariablement au centre de
celle ci.
Mouvement rétrograde
-- Inversion temporaire du mouvement apparent d'une planète sur
l'écliptique. Cela est du au fait qu' une planète se déplace d'autant
plus vite qu'elle est proche du soleil, (3ème loi de Kepler). Par
exemple Jupiter semble se faire demi-tour quand il est rattrapé par la
terre, qui est plus rapide.
Naw Ruz -- Nom iranien de la période festive de la nouvelle année du calendrier persan, coïncidant avec l'équinoxe de printemps.
Nébuleuse du Crabe
--Nuage du même type que celui de la nébuleuse visible dans la constellation du crabe, séquelle de l'explosion d'une supernova
observée en Chine en 1054. Elle contient un pulsar en rotation très
rapide (et par conséquent, jeune), probablement le reliquat de la
supernova. Les émissions radios et lumineuses de cette nébuleuse
suggèrent la présence de particules de haute énergie.
Newton -- Unité de force : C'est celle qui appliquée à une masse de un kilogramme l'accélère de 1 mètre /sec2.
Neutron -- Particule découverte dans le noyau des atomes, similaire à un proton
mais sans charge électrique. Les plus stables des noyaux légers
(hélium, carbone, azote) sont composés à égalité de protons et de
neutrons. Les éléments plus lourds les plus stables comprennent une
majorité de neutrons, en nombre proportionellement croissant avec la
masse. Certaines variantes des noyaux (les "isotopes") présentent des
proportions différentes entre les nombres de protons et de neutrons
mais pour aller au " plus stable rapport" les neutrons peuvent se
convertir en protons + électrons (ou vice versa), ce qui produit une
radioactivité d'un certain type.
Nombre d'onde Inverse de la longueur d'onde, soit 1/λ >
Noyau
-- (atomique ; en latin : nucléus, pluriel : nucléi). Siège central des
atomes : c'est un regroupement des protons et des neutrons,
positivement chargé. Les noyaux des atomes sont positivement chargés et
représentent de loin la majeure partie de leur masse (en fait la
totalité mis à part 0.05%, ou moins).
Onde électromagnétique -- ou "rayonnement électromagnétique
"--Combinaison des oscillations des champs magnétiques et électriques,
se propageant dans l'espace sur le mode ondulatoire à une vitesse
d'environ 300 000 km/sec. La théorie de James Maxwell en1864 l'
assimile à la lumière mais aujourd'hui nous savons que ce type d'onde
comprend toutes les formes de rayonnement - aussi bien infrarouge,
ultra-violet, que radio, micro-ondes, rayons X et rayons gamma.
Ondes Perturbation se déplaçant dans un espace, selon une
certaine "équation des ondes." Exemple : les ondes sonores, les vagues
de l'océan et les ondes électromagnétiques. D'autres types plus compliqués peuvent se propager dans les plasmas.
Ondes radio -- Ondes électromagnétiques de fréquence relativement basse.
Orage -- Processus atmosphérique impliquant en particulier de violentes convections
d'air chaud et humide. Ce dernier stocke de l'énergie non seulement
parce qu'il est chaud mais aussi par son humidité. En s'élèvant, il
évacue de l'eau sous forme de pluie, ce qui le réchauffe et lui fait
gagner à nouveau de l'énergie. Cela lui permet de s'élever encore,
jusqu'à la base de la stratosphère, où il s'étale. Certaines petites
gouttelettes gèlent au cours du refroidissement du à la montée de
l'air, et sont soufflées vers le haut en s'agglutinant mais les plus
volumineuses tombent à cause de leur poids, ce qui conduit à la foudre.
Orage magnétique -- Perturbation à grande échelle de la magnétosphère, souvent conséquence de l'arrivée d'un nuage de plasma en provenance du soleil.
Un orage magnétique est caractérisé par l'injection d'un nombre appréciable d' ions
vers la magnétosphère proche de la terre en provenance de la queue de
la magnétosphère. Ce processus s'accompagne d'aurores boréales plus
fréquentes. L'apparition de ces particules déclenche une baisse
mondiale du champ magnétique équatorial, atteignant sa plus grande
intensité en 12 heures environ, suivie d'une normalisation plus
progressive.
Orbite -- Trajectoire d'un corps circulant dans l'espace, obéissant généralement aux lois de la gravité.
Orbite synchrone
-- Orbite circulaire située à 6.6 rayons de la terre, dans le plan de
l'équateur. Il en résulte pour les satellites une période orbitale de
24 heures donc ceux-ci. restent au-dessus du même point de la terre et
sont en conséquence particulièrement adaptés aux opérations de
communications et de retransmissions des émissions.
Ozone --
Forme alternative de l'oxygène : gaz où 3 atomes d'oxygène au lieu de 2
se conjuguent pour former une molécule. Bien que l'ozone ne soit pas
abondant dans l'atmosphère, il y joue un rôle très important. La
production de l' ozone au niveau du sol terrestre est un
élément de la pollution atmosphérique industrielle, et est indésirable
puisqu'il est chimiquement très réactif : il corrode les maçonneries,
fait se noircir la peinture et est malsain à respirer. L'ozone de la haute atmosphère,
, autour de 25-30 kilomètres, est formé par la lumière UV solaire. Il
absorbe celle ci et l'empêche de parvenir à la terre, où elle pourrait
être nocive pour les yeux et la peau.
Parallaxe
-- Angle formé par les deux directions d'un objet observé depuis deux
points séparés. La parallaxe d'un objet observé avec les deux yeux
entraîne la perception du relief. La parallaxe stellaire
(stella = étoile ) est l'angle des directions apparentes d'une étoile
observée à une demie-année d'intervalle à partir de points opposés de
l'orbite terrestre. Bien que cette distance soit égale à 300 millions
de kilomètres les étoiles sont tellement éloignées que la parallaxe des
plus proches n'est que de 3/4 de seconde d'arc. Voir parsec.
Parsec
-- Unité de distance entre étoiles. Une étoile serait à un parsec de la
terre si sa parallaxe (stellaire) (voir ci-dessus) était de 1 seconde
d'arc. Un parsec vaut environ 3/4 d'années-lumière
Particule--En général, élément issu d'un atome, soit ion soit électron.
Particules de haute énergie --Particules atomiques chargées
se déplaçant rapidement à une vitesse souvent relativement proche de
celle de la lumière. Elles peuvent pénétrer les matériaux, ioniser ce
qu'elles traversent et émettre des photons énergétiques (par exemple des rayons X). Voir aussi particules énergétiques solaires.
Particules énergétiques du soleil --Particules de hautes énergies émises de temps à autre par les surfaces actives du soleil et associées aux éruptions solaires et aux éjections de masse coronales. . Le champ magnétique de la terre les empêche d'atteindre celle-ci.(sauf aux coiffes polaires) mais ils peuvent poser un risque pour les voyageurs de l'espace loin de la terre.
Pas (d'une hélice ) l'angle auquel la lame d'une hélice (ou une de ses parties)"mord" dans l'air, c'est l'angle d'attaque.
Pendule ballistique
-- Dispositif essentiellement destiné à mesurer l'énergie du mouvement
d'un projectile et que Goddard a adapté à l'évaluation de la poussée
des petites fusées équipées de diverses tuyères. Dans le cas d'un
projectile, c'est un bloc lourd en bois ou une enceinte remplie de
sable, pendu à une corde ; le projectile est pesé, puis mis à feu vers
le pendule. La distance parcourue lors de l'élévation du pendule permet
de calculer sa vitesse.
Périgée -- Point de l'orbite d'un satellite le plus proche de la terre (voir perihelie, apogée).
Perihelie -- Point de l'orbite d'une planète le plus proche du soleil (Helios est le terme grec pour soleil). Voir aphelie, perigée
Période orbitale -- -- Durée nécessaire pour qu'un corps accomplisse une orbite complète (fermée).
Périodes glaciaires -- Périodes du passé géologique, du temps où les grands glaciers se sont largement étendus en Europe, en Asie et en Amérique.
Pesanteur --
(ou "gravité",attraction universelle), une des 4 forces principales de
l'univers (les autres étant la force électromagnétique et 2 variétés de
forces nucléaires). Toute masse exerce une attraction sur l'ensemble
des autres, proportionellement inverse à leurs distances. Newton l'a
avancé pour la première fois d'après ses calculs sur les orbites des
planètes et de la lune.
Photon --
Familièrement, "particule de lumière." ." Bien que la lumière se meuve comme une onde électromagnétique,
elle peut être créée ou absorbée par des quantités infimes d'énergie,
connues sous le nom de photons. L'énergie d'un photon est
proportionnelle à sa longueur d'onde, plus petite pour les ondes radio,
augmentant progressivement pour les micro-ondes, le rayonnement
infrarouge, la lumière visible et la lumière UV. Elle est maximale pour
les rayons X et les rayons gamma.
Photosphère--Couche du soleil, à l'origine
de l'ensemble de la lumière que nous percevons. Le soleil est trop
chaud pour avoir une surface solide et la photosphère se compose d'un plasma chauffé à environ 5500 degrés centigrades .
Plan de l'écliptique
-- -- (en raccourci : "écliptique" ) Plan de l'orbite que la terre
décrit autour du soleil. L'intersection de ce plan avec la sphère
céleste y trace une " ligne d'écliptique ". Le système solaire
étant plat, la trajectoire des planètes et de la lune est bien sur
voisine de celle ci puisque leurs plans orbitaux sont très proches l'un
de l'autre. Nous observons ces mouvements (presque ) bord-à bord.
Planètes -- --
Corps célestes en orbite autour du soleil, par exemple la terre (et par
extension tout corps orbitant autour de lointaines étoiles ). A partir
du soleil, les planètes visibles à l'œil nu sont Mercure, Venus, (la
Terre), Mars, Jupiter et Saturne. Au télescope on voit également
Uranus, Neptune et Pluton, le plus éloigné, et aussi des corps plus
petits, les astéroïdes (la plupart en deça de l'orbite de Jupiter) et
des objets de Kuiper (dans le système solaire externe). Voir aussi mouvement rétrograde
Plasma
--Gaz conducteur de l'électricité contenant des ions et des électrons libres. "Un plasma partiellement ionisé" comme celui de l'ionosphère terrestre contient également des atomes neutres.
Poids -- -- Force exercée sur une masse par la gravitation.
Points de Lagrange
-- Par rapport à un système de deux corps massifs ( Soleil-Terre ou
Terre-Lune) ces points correspondent aux lieux où un troisième corps
plus petit reste fixe. Ils sont ainsi dénommés en mémoire de
l'astronome français Louis Lagrange (1736-1813) qui les a étudié le
premier et qui a montré qu'il en existe 5. Deux seulement sont
importants dans le système Soleil-Terre, tous deux sur l'alignement
Terre-Soleil -- L1 à 236 rayons de la terre du côté du soleil. Et L2 à
la même distance du côté nuit. Le point L1 est un bon avant-poste "de
détection précoce" des tempêtes et des particules émises par le soleil
et plusieurs vaisseaux spatiaux ont été placés dans son voisinage. Cinq points de Lagrange existent dans le système Terre-Soleil ou Terre-Lune.
Polarité magnétique
-- De même qu'il y a deux sortes de charges électriques notées (+) et
(-), les pôles d'un aimant ont deux polarités magnétiques : (n) "dirigé
vers le nord" et (s) "dirigé vers le sud ". Si un aimant est librement
mobilisable (par exemple l'aiguille d'une boussole), l'extrémité (n) se
tourne vers le nord, et (s) vers le sud. Comme pour les charges
électriques, les pôles de même nom se repoussent, les pôles de nom
opposé s'attirent. . On abrége habituellement les
noms des pôles en "nord" et "sud", ce qui est quelquefois équivoque. Si
les propriétés magnétiques de la terre étaient celles d'un gigantesque
aimant (A la place des courants électriques qu'elle possède) le pôle
magnétique situé près du pôle nord géographique serait en fait un pôle
"S" ou pôle cherchant le "sud" -- puisqu'il attirerait le pôle dit nord de l'aiguille d'une boussole !
Pôle céleste -- Un des deux points du ciel vers lesquels pointe l'axe de la rotation apparente de la sphère céleste.
Pôles magnétiques (1) Les pôles magnétiques d'un aimant sont à proximité de ses extrémités, là où la force magnétique semble se concentrer.
(2) les pôles magnétiques de la terre
correspondent à la direction horizontale de l'aiguille d'une boussole.
Il y a plusieurs définitions, donnant des localisations légèrement
différentes, par exemple le "pôle d'immersion" est celui où la force
magnétique devient purement verticale. Poussée ----
Force agissant sur une fusée ou un avion, résultant de l'action de son
moteur et le mobilisant vers l'avant. Un avion est soumis à quatre
forces dont la poussée, les autres étant la force ascensionnelle, la résistance à l'air et le poids
Précession -- -- Expression moderne dérivée de la précession des équinoxes et se rapportant au mouvement conique de l'axe d'un corps lui-même en rotation.
Précession des équinoxes
-- Mouvement conique lent de l'axe de la terre avec un cycle d'environ
26000 ans. Le pôle céleste décrit en conséquence un cercle dans le
ciel. Par exemple il était très éloigné de l'étoile polaire dans l'antiquité. Elle fut découverte par Hipparque vers 130 avant Jésus Christ comme un lent décalage de l'équinoxe du printemps le long de l'écliptique (et donc du zodiaque).
Premier point du Bélier -- -- Synonyme du repère de l'équinoxe du printemps sur la sphère céleste. En effet celui-ci était dans l'antiquité dans le Bélier, une constellation du zodiaque. Il se déplace actuellement des Poissons vers le Verseau.
Processus Urca
-- ( Urca : du nom d'un casino brésilien où l'argent disparaît aussi
vite que l'énergie du noyau d'une supernova) Lors du rapide
effondrement final d'une supernova, le dégagement d'énergie provoque
des réactions nucléaires. Ainsi, la majeure partie de l'énergie ne se
transforme pas en chaleur mais est canalisée en neutrinos.
L'effondrement de l'étoile aurait du être entravé par la chaleur mais
en fait se réalise très rapidement par ce "processus Urca" dont il
résulte l'évacuation au loin cette énergie . Ce processus est donc
responsable de l'"explosion "de la supernova ."
Proéminence
-- Nuage de plasma relativement froid s'étendant très au-dessus de la
surface visible du soleil, s'élevant au-dessus de la photosphère vers
la couronne.
Proton
--Ion de l'hydrogène et un des constituants fondamentaux de la structure des noyaux atomiques.
Ptolémée (Système de )
-- Interprétation par les astronomes de la Grèce antique du mouvement
des planètes dans le ciel, décrite dans l'œuvre du grec Ptolémée, vers
150 avant J. C. Il estimait que la terre était le centre de l'univers
et supposait que le mouvement des planètes était une superposition de
mouvements circulaires (voir épicycles).
Puissance -- Vitesse de l'utilisation de l'énergie. Voir watt.
Puissance nucléaire -- Energie issue de la fission nucléaire dans les réacteurs nucléaires, finalement reconvertie en énergie électrique.
Pulsar. Voir étoile à neutron
Pythagore, théorème de
-- Affirmation qui est démontrée en géométrie : dans un triangle
rectangle la relation des côtés de longueur (a, b, c), avec le grand
côté en face de l'angle droit, est a2 + b2 = c2
Quantité de mouvement
-- ( en latin : momentum, pluriel: momenta. C'est l'expréssion adoptée
en anglais). Produit (résultat de la multiplication) pour un objet
mobile de sa masse par sa vitesse . Elle est vectorielle, comme la
vitesse. De par la loi de la conservation de l'impulsion, si deux ou
plusieurs objets interagissent l'un sur l'autre -- un obus mis à feu
dans un canon, la poussée d'une fusée lors d'une rapide éjection de gaz
chaud, l'éparpillement d'un groupe de quilles par une boule de bowling
-- la somme totale des vecteurs de leurs quantités de mouvement reste
invariable. C'est une autre façon d'exprimer les lois de Newton.
Radioactivité --Instabilité de certains noyaux atomiques
conduisant à leur transformation spontanée en un niveau d'énergie
inférieur ou modifiant leur nombre de protons et de neutrons. Les 3
types "classiques" de radioactivité sont (1) les particules alpha, des noyaux d' l'hélium, (2) les rayons bêta, , électrons rapides et (3) les rayons gamma, photons de haute énergie.
Raies d'absorption -- Lignes sombres
interrompant le spectre continu des couleurs, suscitées par
l'interposition d'un gaz froid entre la source lumineuse et
l'observateur. Ce gaz absorbe la lumière aux mêmes fréquences qu'il les
émettrait s'il était chaud. Exemple : la double ligne jaune du sodium.
Ces raies sombres ont été découvertes dans le spectre du soleil par
Joseph Frauenhofer.
Raies spectrales -- Groupe de raies compactes dans une
couleur spectrale, émis (ou absorbé) par un atome bien précis (ou une
molécule). L'énergie de ses photons correspond à la différence entre
deux niveaux d'énergie de l'atome, et ils sont émis quand l'atome tombe
d'un niveau plus élevé à un niveau plus bas.
Rayonnement du corps noir--- Rayons lumineux et autres
rayonnements électromagnétiques émis du fait de la
chaleur d' un solide, d'un liquide ou d'un gaz dense, sans couleurs
propres (par conséquent "noirs"). Il est caractérisé par une
distribution spectrale continue, avec un maximum d'émission se décalant
vers de plus courtes longueurs d'onde selon l'accroissement de la
température -- par exemple infrarouge pour une main chaude, rouge pour
une barre de fer chauffée, jaune pour le filament d'une ampoule.
Rayonnement infrarouge -- ( lumière infrarouge). Région du
spectre électromagnétique voisine de celle de la lumière visible,
présentant des longueurs d'onde plus grandes (typiquement 0.65-10
micromètres,). Ce rayonnement infrarouge est émis par les objets chauds
et par les molécules excitées. Voir également effet de serre .
Rayons gamma--Ondes
électromagnétiques dont les fréquences sont les plus élevées connues,
d'abord découvertes dans l'émission des substances radioactives. Voir
également radioactivité.
Rayonnement, radiation
--Termes utilisés pour les phénomènes se transmettant suivant le trajet d'un rayon, essentiellement dans deux cas : - Au sens strict, différentes variétés d'ondes électromagnétiques :
radio, micro-onde, lumière (infrarouge, visible ou ultraviolet), rayons
X ou rayons gamma. Ils représentent l'ensemble des radiations.
- Ou simplement abréviation de " radiation ionisante " :
toute radiation susceptible de pénétrer dans la matière et d'ioniser
ses atomes, soit les rayons X, rayons gamma mais aussi les "ions et électrons de grande énergie émis par les substances radioactives , qu'elles soient accélérés en laboratoire ou présents dans l'espace (comme celles de la "ceinture de rayonnement" ou les
"rayons cosmiques" ; également connus comme "rayonnement cosmique").
Rayons X --Ondes
électromagnétiques de courte longueur d'onde, capables de pénétrer sur
une certaine épaisseur dans la matière. Les rayons X médicaux sont
produits en projetant un faisceau d'électrons rapides sur une plaque
métallique qui les arrête brutalement. On pense également que les
rayons X émis par le soleil ou les étoiles proviennent d'électrons
rapides.
Renflement de la terre -- Agrandissement du diamètre de
l'équateur de la terre, conséquence de la force centrifuge provoquée
par la rotation de celle-ci et aplatissant légèrement sa forme
sphérique. Ce bombement de la terre entraîne une lente rotation autour
de l'axe de la terre du plan des orbites satellitaires inclinées par
rapport à l'équateur (mais non polaires).
Rentrée atmosphérique
-- Retour d'un vaisseau spatial quittant son orbite vers la terre,
s'accompagnant de la conversion en chaleur de l'énergie cinétique
induite par son mouvement orbital. Cette augmentation de chaleur est
suffisant pour anéantir le vaisseau spatial, d'où la nécessité de
l'atténuer pour obtenir une arrivée en toute sécurité. Divers types de
boucliers anti-caloriques sont utilisés de même qu'un angle de rentrée
peu accentué de façon à prolonger celle-ci.
Réseau de diffraction -- Surface optique plane
transparente ou réfléchissante, rayée de multiples cannelures
parallèles séparées par des distances très précises. Les parties utiles
ne sont pas les cannelures mais les surfaces planes qui les séparent,
agissant comme un grand nombre de fentes précisément espacées. Les
ondes lumineuses passent par ces fentes et interférent entre elles
selon leurs longueurs d'onde. Il en résulte des faisceaux de
différentes longueurs d'onde diffractés dans différentes directions.
L'effet global sur une lumière composée de différentes longueurs d'onde
est analogue à celui d'un prisme de verre : l'intensité de la lumière
récupérée est beaucoup moindre mais la séparation des couleurs voisines
est bien meilleure.
Résistance de l'air ( Drag )-- --Résistance
générée par l'air sur un objet en mouvement. Un avion est soumis à
quatre forces : La résistance de l 'air est l'une d'elles, les autres
sont la Force ascensionnelle , la poussée et le poids.
Résolution de vecteur --Consiste
à calculer et à représenter le vecteur résultant d'une somme de
vecteurs orientés dans d'autres directions, données. Voir composant
Saturne V
-- -- La plus grande fusée construite de nos jours, d'un poids en
charge de 2700 tonnes. Elle a été utilisée au lancement des missions de
la NASA vers la lune et à celui de la station spatiale Skylab.
Seconde loi de la thermodynamique
-- Loi fondamentale des échanges entre les énergies, pouvant être ainsi
formulée : "il est impossible de transmettre complètement la chaleur
d'un corps froid à un corps chaud." En conséquence dans tout système
une partie seulement de l'énergie calorifique est convertie en d'autres
formes d'énergie. Il subsiste de la chaleur résiduelle qui passe à une
température plus basse.
Sections coniques
-- -- Famille des courbes générées par l'intersection d'un plan et d'un
cône. Selon l'angle que fait le plan par rapport à l'axe du cône il y a
plusieurs possibilités : des définitions précises ont cours, mais d'une
façon générale, quand le plan est :
--perpendiculaire à l'axe du cône, la courbe est un cercle.
---- modérément incliné sur l'axe, la courbe est une ellipse.
--parallèle à une génératrice du cône, la courbe est une parabole.
---- encore plus incliné, la courbe est une hyperbole.
Solstice --
-- Instant de l'année où dans le ciel le soleil est le plus écarté de
l'équateur céleste. Dans l'hémisphère nord le jour (vers le 21juin,
solstice d'été) ou la nuit (vers le 21décembre, solstice d'hiver) sont
les plus longs, avec une bonne approximation. On considère alors que
c'est le commencement d'une nouvelle saison ( en fait ces dates
correspondent respectivement au milieu de l'été et de l'hiver ) L'été
au nord de l'équateur coïncide avec l'hiver au sud (et inversement), et
la qualification des solstices s'en trouve également changée.
Spectre -- A l'origine, dispersion de l'ensemble des couleurs fondamentales visibles dans l'arc-en-ciel. Le spectre d'une substance, par exemple celui d'un élément atomique, est l'ensemble des lignes spectrales qu'il émet.
Sphère céleste
-- Immense sphère entourant la terre, sur laquelle semblent fixées les
étoiles qui scintillent la nuit. Bien qu'à proprement parler cette
sphère n'existe pas, elle est un outil commode pour relever la position
des étoiles et autres corps célestes. On utilise de même souvent sa
rotation pour décrire commodément les mouvements apparents tels que le
lever et le coucher des astres, bien qu'en fait ce soit la rotation de
la terre autour de son axe qui entraîne celle, apparente, de la sphère
céleste.
Spoutnik ("satellite")
-- Premier satellite artificiel autour de la terre, mis en orbite par
l'Union soviétique le 7 octobre 1957, à l'aide de la fusée R-7 de
Korolev.
Station spatiale -- Structure en orbite, habitable et régulièrement desservie pour échanger les équipes et les réapprovisionnements .
Stratosphère -- Couche de l'atmosphère sus-jacente à la troposphère
Dans cette dernière la température diminue assez rapidement avec
l'altitude, alors que dans la stratosphère elle ne varie que lentement
: elle est pratiquement constante à son niveau inférieur (10-16
kilomètres) et s'échauffe légèrement vers 25-40 kilomètres en raison de
l'absorption par l'ozone des rayons
ultra-violets du soleil. Dans la stratosphère la chaleur est rayonnée
petit à petit vers l'extérieur, à la différence de la troposphère, où
elle est surtout élevée de la terre par les courants verticaux de convection.
Supernova -- (plus exactement, supernova de type II.)
Lorsqu'une étoile a épuisé tout son carburant, elle s'effondre et
l'énergie de gravité ainsi libérée balaye ses couches superficielles,
c'est une explosion de supernova. L'avenir des restes de l'étoile
dépend de sa masse. Les étoiles de moindre masse concentrent leurs
atomes et deviennent des naines blanches, environ de la taille de la terre. Les étoiles de masse élevée s'effondrent en trous noirs dont la pesanteur retient même la lumière. Les étoiles de masse intermédiaire se concentrent en étoiles à neutrons ,
d'un rayon de l'ordre de 10 kilomètres, formées d'une matière nucléaire
extrêmement dense dont la cohésion provient de la gravitation et de la
force nucléaire.
Tache solaire --Surface intensément magnétique visible sur le soleil. Pour des raisons obscures, elles sont légèrement plus froides que la photosphère
avoisinante (peut-être parce qu' à ce niveau le champ magnétique
interfère d'une façon ou d'une autre avec l'évacuation de la chaleur
solaire) et apparaissent donc un peu plus foncées. Les taches solaires
tendent à être associées aux différentes éruptions paroxystiques
solaires.
Température absolue--Température mesurée à
partir du zéro absolu : -273°, en degrés centigrades (également définis
dans ce cas comme "degrés Kelvin" : K°), A cette température toute
activité atomique ou moléculaire est obligée de cesser .
Temps météorologique Climatologie
-- Terme général désignant l'étude des processus de l'atmosphère-
:-vents, pluie, orages etc., le tout sous la dépendance du
réchauffement de la terre par le soleil. La chaleur acquise doit être
renvoyée à l'espace, d'où l'existence des phénomènes météorologiques.
Voir troposphère et stratosphère.
Théorème binomial --Formule établie par Newton, donnant (1+z)a, soit 1 + z porté à la puissance arbitraire a, c'est une suite de la forme
(1+z) a = 1 + A1z + A2z 2 + A3z 3 + ....
où les termes Ai (i = 1,2,3...) sont donnés dans la formule, avec a positif, négatif, fractionnaire ou entier. Si z
est inférieur à 1, plus les puissances sont élevées, plus elles
deviennent petites ce qui rend la formule aussi précise qu'on le désire
en la prolongeant suffisamment (pour des petits z 1-2 termes
suffisent), mais le résultat n'est jamais absolument exact. Pour des z
égaux à 1 ou plus, la formule ne vaut que pour des valeurs de a entières et positives. Dans ce cas, pour toute valeur de z, le résultat est exact et la somme de la suite des termes de puissances z n'est pas arbitraire mais tend vers za.
Thermodynamique -- Branche de la physique traitant de la transformation de l'énergie d'une forme en une autre, en particulier en chaleur.
Travail -- Fait de
venir à bout de la résistance d'une force sur une certaine distance. Un
travail est effectué lorsqu'une force F lutte contre une résistance de
même force et de même direction sur une distance X, ce qui vaut Fx,
c'est à dire F fois x.
Si cette force n'est pas dans la direction du
mouvement, seule la composante vectorielle de F dans la direction de
celui-ci est à prendre en compte pour le calcul.
L'énergie peut être définie comme la capacité d'effectuer un travail.
Trigonométrie -- Étude des triangles (trigon=triangle), en particulier des applications qui découlent des fonctions trigonométriques pour construire des triangles dont on ne connaît que certains côtés et/ou angles. C'est la base de l'arpentage.
Troposphère -- Couche la plus basse de l'atmosphère, siège des processus météorologiques. Voir stratosphère.
Trou coronal -- Surface de la couronne solaire, foncée si
elle est examinée en extrêmes UV ou dans la gamme basse des rayons X.
Les trous coronaux semblent associés aux origines du rapide vent
solaire, sans doute parce qu'à leurs niveaux les lignes de champ ne
retournent pas à nouveau vers le soleil. Pour la majeure partie du
soleil leurs aspects sont variables et intermittents, mais dans les
régions polaires il semble y avoir des trous coronaux "permanents".
Trou noir --Corps
extrêmement compact -- effondré sur lui même car la masse
gravitationnelle y a surmonté les forces électriques et nucléaires. On
pense que les étoiles beaucoup plus massives que le soleil s'effondrent
en formant des trous noirs, après avoir épuisé leur carburant
nucléaire,: ils sont "noirs" parce leur intense pesanteur interdit à
toute lumière de s'échapper . La matière attirée vers un trou noir
acquière une énorme énergie qu'elle peut rayonner en partie avant
d'être engloutie. Certains astronomes pensent que des trous noirs
extrêmement massifs sont placés au centre de notre galaxie et d'autres
galaxies.
Ultraviolet
(UV) -- Rayonnement électromagnétique analogue à la lumière visible,
mais de plus courte longueur d'onde. Les UV sont partiellement absorbés
aux altitudes de 30-40 kilomètres par l'ozone, une
variante de l'oxygène. Ils ne peuvent être vus par l'œil mais par les
télescopes satellisés qui observent les étoiles et le soleil en UV, et
même en extrême UV (EUV), la gamme entre les UV et les rayons X.
Unité astronomique
(AU) -- Distance moyenne du Soleil à la Terre, utilisée comme échelle
de distance dans le système solaire. Avec les lois de Kepler, il est
facile de calculer ces distances en unités astronomiques. L'évaluation
isolée d'une seule des distances de ce système détermine alors celle de
toutes les autres. .
V2 --
Abréviation de "Vergeltungwaffe 2" (arme de la vengeance 2) ; Fusée
allemande pesant 12-tonnes et porteuse d'une charge d'explosif d'une
tonne, utilisée pendant la seconde guerre mondiale de 1944. Le V2 avait
une portée d'environ 200 milles, utilisait du carburant liquide- et fut
la première grande fusée militaire. Voir Ici pour un exemple de calcul sur l'accélération du V2.
Vecteur --
Quantité présentant à la fois la grandeur et la direction d'un
déplacement, d'une vitesse, d'une accélération ou d'une force, entre
autres. Les vecteurs s'ajoutent si par exemple pour un déplacement
l'environnement est lui-même en mouvement ( exemple : nager dans le
courant d'un fleuve ). On additionne alors Les vecteurs comme des
flèches, l'extrémité de l'un mise au bout de l'origine du suivant : la
somme (pour deux) est finalement le vecteur tracé de la queue du
premier vecteur au sommet du second.
Vecteur Unité -- Vecteur de longueur égale à l'unité.
Les vecteurs sont caractérisés par leur grandeur et leur direction,
mais pour certains calculs il est quelquefois commode de séparer ces
deux notions. En le soulignant, un vecteur V représente deux facteurs qui se multiplient, un vecteur unité Vu ne donnant que la direction, et une grandeur V. Le vecteur est donc V=VuV.
Vent solaire
-- Gaz échauffé de l'atmosphère supérieure du soleil (" la couronne
solaire") soufflé en toutes directions, trop chaud pour donner prise à
la pesanteur solaire. Sa composition est analogue à l'atmosphère
solaire (surtout de l'hydrogène) et sa vitesse typique est de 400
km/sec, parcourant la distance soleil - terre en 4-5 jours. Le vent
solaire confine le champ magnétique terrestre à l'intérieur d'une
cavité connue comme magnetosphère à qui elle fournit l'énergie
nécessaire à ses phénomènes, comme l'aurore boréale, ("lumières
nordiques") et aux orages magnétiques.
Vitesse -- Taux de variation d'une position, c'est une quantité vectorielle.
Vitesse d'évasion
-- Vitesse nécessaire pour se soustraire à la pesanteur d'une planète
ou de tout autre corps céleste. La vitesse d'évasion de la terre est de
11.3 km/sec.
Watt -- Unité de puissance,
vitesse à laquelle l'énergie est délivrée. Un watt est la puissance
nécessaire à la consommation de 1 Joule par seconde, 1 kilowatt = 1000
watts. Un homme montant un escalier (par exemple.) consomme environ 100
watts ; 1 puissance - cheval = 736 watts. Du nom de James Watt
inventeur du moteur à vapeur moderne.
X-1 -- Avion expérimental muni d'un moteur de fusée. Il fut le premier à voler au-delà de la vitesse du son, le 14 octobre 1947.
Zodiaque -- Ceinture de douze constellations divisant l' écliptique en zones approximativement égales. Chaque mois le soleil est dans une constellation différente du zodiaque.
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